Pierre Larrouturou dresse un constat alarmant de la situation économique de la France et de l'Europe. Il propose des solutions d'urgence, sans modifier les traités de l'Union.
Dans "C'est plus grave que ce qu'on vous dit... Mais on peut s'en sortir!" Pierre Larrouturou et le collectif "Roosevelt 2012", réunissant des personnalités de différents horizons, cherche à batir un nouveau système économique.
Il commence par dresser un constat de la situation économique de l'Europe : "la situation est grave et on perd du temps".
Viennent alors les propositions. Pierre Larrouturou s'appuie sur le plan que le président américain Roosevelt a mis en place aux Etats-Unis pour sortir son pays de la crise des années 30. "Avec de la volonté politique, on peut tout changer" explique-t-il. Il prône la séparation entre banques de dépôt et banques d'affaires pour protéger l'économie réelle.
Dumping social, taux d'intérêts, financement de la dette publique : le projet du collectif est de transposer en 2012 la façon dont Roosevelt a géré la crise des années 30.
« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Václav Havel quelques semaines après la chute du Mur de Berlin.
En 1989, ce sont des femmes et des hommes "sans la moindre importance" qui ont changé le cours de l’Histoire. Vingt ans plus tard, le système néolibéral s’effondre à son tour. C’est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d’injustice et de chaos ou société d’équilibre et de convivialité ? A nous de choisir. A nous d’agir.
J'écris cette bafouille, ce pamphlet, appelez le comme vous voulez suivant la compréhension que vous en avez..., je l'écris donc..., parce que mon désarroi submerge ma raison au vu et à l'écoute de ce que ce tournant, roman..., Démocratique que nous avons exprimé, tend à emprunter... ! Notre chère République a dormi à droite de son peuple, bercée par un ronron médiatique, pendant tellement de temps..., qu'elle en a aspirée insidieusement toute sa substance Démocratique..., jusqu’au fruit de son travail..., qui l'a engraissé au point d'opérer difficilement son retournement... ! Mais la dormeuse s'est réveillée, et..., de son embonpoint..., cette République d'un régime d'apparence..., s'est difficilement tournée vers sa gauche engoncée dans un carcan doré... ! Mais de son travail, le notre, celui de son peuple qui l'a fait naître, l'a fait vivre et l'entretien, ne subsiste plus, derrière des promesses langoureuses, que ce mot de croissance qui recherche maintenant son sens dans une externalisation quelconque... ! Alors..., juste avant qu'elle se rendorme..., retombe dans sa torpeur habituelle, enchantée par de nouveaux ronrons médiatiques..., je veux tenter de l'éveiller encore un peu... ! Pour ce faire, j'utilise un stratagème quelque peu inhabituel, choquant peut être pour certains..., mais qui se veut être salutaire, en rapport à ce que son assoupissement produirait... !
Une guerre est bien en cours, et elle ne ressemble en rien avec celle que l'on a connu après une crise passée, catastrophique pour l'humanité... ! Elle ne pourra pas franchement lui correspondre parce que les circonstances sont bien différentes... ! Néanmoins certaines similitudes se dessinent dans l’aggravation des conflits de toutes sortes qui explosent de toute part... ! Le plus préoccupant d'entre eux, à mon avis directement concerné, est l’accroissement..., de la pauvreté..., des peurs diverses..., qui s'insinue dans toutes les sociétés... ! Mais au comble de l’hypocrisie, cela se fait sous la nécessité, tant de les diminuer en les rendant incohérents, en dénaturant leur nombre et leur existence..., que dans les manières de les combattre par le dévoiement de leurs réelle causes... ! C'est là que je voie un parallèle avec cette crise du passé et celle de notre temps présent... ! L’amalgame des causes confondues en conséquence, et qui a conduit au conflit exterminateur que nous connaissons tous... ! De ce conflit a émergé un combat encensant la plus noble des causes..., celle d'une humanité rassemblée à l'unisson d'une universalité inhérente à l'évolution, l'élévation de l'Homme. Puis une chanson est née du courage de combattants hors pair..., qui est entonnée encore de nos jours, lors de commémoration de ce passé heurtant nos cœurs et nos mémoires... ! J'adore cette chanson, car comme beaucoup, elle m'émeut au point de me donner des frissons incontrôlables... ! C'est dans une de mes tentatives de contrôle que j'ai ressenti ce besoin de m'en imprégner pour mieux l'appréhender afin de vous transmettre, de partager l'émotion qu'elle m'apporte dans mon explication de texte, que je vous propose de suivre, si vous le voulez bien... ?!
Je vous propose d'écouter cette magnifique version :
Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on Enchaîne?
Ohé! Partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme.
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
2. Montez de la mine, descendez des collines camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite!
3. C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères!
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves!
Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.
4. Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.
5. Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
Les paroles sont des écrivains Joseph Kessel et Maurice Druon, la musique est d'Anna Marly. - Philippe Pierson.
Mon ami(e), tu n'entends plus le vol noir des corbeaux sur nos plaines... !
Parce que les corbeaux ne volent plus sur nos plaines, si ce n'est qu'a l'envers pour ne plus voir ses misères... !
Parce que nos plaines ne sont plus les verdoyants havres de paix nourricière que nous..., le peuple..., chérissions amoureusement, pour son partage... !
Parce que au dessus de nos têtes ne flotte plus cette menace vrombissante annonciatrice de l'ombre de la destruction quantifiable et de mort tristement physique... !
Ces corbeaux, oiseaux de mauvaises augures, connaissent que trop bien l'ampleur de la dévastation que l'Homme entreprend sans vergogne... !
L'augure de ces volatiles, s'est transformée, travestie..., en des images cathodiques, virtuelles, immaculées d'une clarté, faite d’icônes au sourires enjôleurs..., éblouissant, étourdissant..., nos consciences..., hébétées... !
Mon ami(e), tu n'entends plus non plus, les cris sourds du pays qu'on Enchaîne... !
Parce que ces chaînes ne sont plus ces entraves blessantes, ces matériaux oxydés et physiques, sonnant à chacun de nos pas, l'heure approchante de nos fins... !
Parce que cet enfermement devient institutionnel..., maquillé sous l'étiquette d'une réconciliation nationale nécessaire... !
Ces cris sourds de nos cœurs meurtris..., ces hurlement étouffés de nos âmes en peine..., se confondent au point de disparaître derrière un tapage orchestré médiatiquement et bienveillant consciencieusement... !
Ohé..., mon ami(e)! Partisans(nes), ouvriers(ères) et paysans(es) c'est l'alarme.
Parce que l’alarme est cette asphyxie qui guette nos inspiration les plus profondes..., l'encombrement de nos bruyantes expirations se dissout dans un bruit de fond synthétique... !
C'est le temps de déchirer ces baillons masquant nos souffrances dans la misère d'un non sens... !
C'est l'heure d'expulser cet air artificiellement respirable..., pour qu'exalte enfin cet espoir de partage... !
Ce soir..., mon ami(e), l'ennemi(e) connaîtra le prix du sang et des larmes... !
Parce que, nous ne pleurons plus et que nos larmes sont aujourd'hui de sang, notre ennemi en connaîtra le goût... !
Parce que notre sang, épaissi par la sueur de notre travail, ne coule plus dans nos veines..., mais dans celles de circuits bien opaques…, habillés en de veines promesses d'accroissement glorifiant... !
C'est..., seulement et uniquement lui..., ce sang de nos vies passées présentes pour sa fluidification future, que notre ennemi(e) payera cher... !
Mon ami(e), monte de la mine, descend des collines camarades!
Mon ami(e), sort de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Parce qu'on nous a parqué..., dans des cités et banlieues puis campagnes désertées, nos forces n'en sont plus que concentrées pour mieux se concerter... !
Parce que nos colères, nos joies mélangées à nos peines peuvent ainsi s'assembler..., du feu de nos entrailles se tordant de douleurs..., des braises de leurs divisions promulguées par l'exclusion..., s’attisera ce bouillonnement populaire, ce devoir et pouvoir de justice... !
C'est une guerre de mots que nous allons mener..., puisque tous nos maux se sont vu enfouis sous l'égide d'une complaisance de communication soit disant bienfaitrice..., c'est leur explosion spectaculaire qui formera ces éclats meurtriers d'une mitraille acérée, ces grenades à retardement sacrément intempestif... !
C'est avec nos bouches et nos grandes gueules, que nous fusillerons les mensonges que trop proférés depuis trop longtemps... !
Ohé..., mes amis(es)! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé..., mes amis(es)! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite!
Parce que l'ère du maquillage de l'information accentue sa vitesse, nous devons adapter notre temps et le tranchant de nos portes flingues...,
Parce que leurs constructions protectionnistes ont sapé les fondamentaux de nos ancêtres..., nous nous devons d'approfondir son sens pour amplifier sa détonation... !
C'est par la multiplicité des balles traçant la voie..., l’affûtage de nos argumentaires, que nos invectives pleuvront sans s’arrêter... !
Mon ami(e), c'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères!
Mon ami(e), la haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
Parce que la division entre nous tous... ; frère parmi l'Homme..., a mis en chantier des forteresses..., des labyrinthes incontournables..., nous en comprendrons le sens, pour en fracasser l’essence... !
Parce que cette faim est misérablement programmée..., nous en repousserons son existence..., pour que la haine qu'elle suscite ne se voit plus qu'avec nous à ses trousses... !
C'est..., et ça a toujours été..., l'évolution de l'homme qui en fait reconnaître sa fraternité..., même dans ses différences, l'humanité a immanquablement accepté que pour évoluer c'est par symétrie, réciprocité qu'elle ne pouvait l'envisager... !
Mon ami(e), il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves!
Mon ami(e), ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.
Parce que cette diversité universelle ne demande que justice dans cette évolution, aspire à se développer dans un certain équilibre..., nous sommes, comme dans d'autres temps les éclaireurs des possibles... !
Parce que nous ne pouvons nous contenter de ce que nous avons alors qu'on nous le substitue par écran interposé..., nous le revendiquerons pour tous..., ce minimum vital... !
C'est à cause de la disparité des chances, des richesses, des rêves, accentuée par l'hallucination des douces histoires racontées aux masses, qu'existe la cruauté des faits... !
C'est donc pour cela qu'il nos faudra montrer au monde entier..., ces morts cachés au cours de notre marche sanglante pour les marchés... !
Mon ami(e), ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Mon ami(e), si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place.
Parce que de nos concertations nous avons objectivé ces possibles (Roosevelt 2012), nous savons ce que chacun peut faire de partout où il se trouve et va..., ce tout est de l'ordre du possible... !
Parce que le combat sera rude pour les plus démunis d'entre nous, notre solidarité se fera loi et nul ne sera laissé pour solde de tout compte, car de notre pluralité émergera toutes les volontés... !
C'est de la force de cette union que nos ennemis doivent avoir peur, cette peur qu'ils nous ont tant inspiré leur reviendra comme un effet boomerang... !
C'est de cette ombre qu'ils entretiennent soigneusement derrière des chiffres mathématiquement tronqués, qu'émergeront les marges de nos espérances qui prendront place en leurs lieux... !
Mon ami(e), demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Mon ami(e), chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.
Parce que notre récolte entreprenante portera ses fruits gorgés du soleil de nos rêves retrouvés..., nous colorerons nos rues d'un rouge flamboyant..., noircissant irrémédiablement cet individualisme encombrant notre intérêt général... !
Parce que la justesse de ce combat ne peut se mesurer qu'aux nombres de nos défaites passées et actuelles, le ton gaie et enjôleur de nos chants de liberté..., raisonneront mélodieusement de part les nuits hantées de nos geôliers désenchantés et désargentés... !
C'est dans l'allégresse retrouvée pour transmettre nos valeurs ravivées..., que nous essaimerons nos messages fraternels à cette humanité que nous chérissons tant... !
DES ARMES ET DES PRATIQUES POUR SE DEFENDRE FACE A POLICE EMPLOI
Le collectif chômeur-ses et précaires de Lille (CCPL) accueille deux animatrices du collectif Recours Radiation (Lyon) qui nous a proposé une journée d'AUTOFORMATION
LE SAMEDI 14 AVRIL
10H - Au 32 rue d'Arras, Lille-Moulins (ouverture du local, mis à disposition par l'Union Locale des syndicats de la CNT Lille, à partir de 9H).
Convocations (dématérialisation...), radiations, PPAE imposés... ont des conséquences innacceptables sur les gens inscrits à Pôle Emploi. Les chômeur-ses et travailleur-ses précaires sont souvent confronté-es à ces pratiques nuisibles. La plupart du temps nous sommes isolé-es face à l'institution.
Cette journée vise donc à mettre en avant NOS DROITS, DES OUTILS JURIDIQUES, DES PRATIQUES DE RESISTANCE, UN PARTAGE DES EXPERIENCES... Il ne s'agit pas d'une permanence du collectif en lien avec des situations personnelles en litige avec pole emploi ou la CAF (ça c'est chaque jeudi après-midi), mais d'une formation collective pour renforcer nos résistances et les partager progressivement face à la machine à précariser qu'est Pôle Emploi. Une étape importante où il s'agit en somme de poser des bases d'autodéfense qui potentiellement pourront aussi contribuer à des réseaux d'entraide.
Depuis sa création en janvier 2012, le CCPL vise à une auto-défense collective contre l'isolement que nous impose le fonctionnement de l'institution, qui nous broie et applique concrètement les discours stigmatisant, culpabilisant et criminalisant les précaires. Nous en avons marre de subir le contrôle institutionnel sur nos vies et la précarité et l'exclusion qu'il entretient.
Recours Radiation nous propose donc leur aide et un partage des expériences, afin que le collectif de Lille puisse continuer de se construire et renforcer sa dynamique actuelle, tout en permettant une première étape de mutualisation, malgré la distance géographique. En s'appropriant collectivement des outils et des modes opératoires lors de cette journée, en confrontant aussi nos expériences concrètes sur le terrain, nous comptons faire en sorte qu'au CCPL chacun et chacune puisse être autonome dans les réflexes de résistance, puisse les renforcer au gré des expériences successives, et aussi les propager. Le danger serait en effet que quelques spécialistes prennent le pas sur l'aspect collectif (malgré eux-elles), et que donc le décodage du fonctionnement insitutionnel, nécessaire à toutes et tous, dépend d'une minorité. Résister est un aspect important (annuler des radiations, refuser le chantage à la subsistance, obtenir ses dûs financiers etc), car ça contribuera à ne plus subir et à renverser concrètement les discours et pratiques gouvernementaux qui nous écrasent et nous tuent.
Nous invitons les gens qui souhaitent nous rejoindre au CCPL à venir à cette journée, ainsi que militants, syndiqué-es, acteur-trices associatifs... intéressé-es de travailler avec nous sur ces problématiques.
En sit-in depuis le dimanche 01 avril, les chômeurs diplômés ont entamé une grève de la fin « pour exiger la satisfaction de leurs doléances ». Réunis devant les grilles de la Présidence à Nouakchott, les protestataires exigent des emplois et dénoncent plusieurs promesses non tenues par les autorités.
Ils avaient élu domicile devant le « mur des lamentations »pour dénoncer leurs dures conditions de vie. Ils étaient venus le dimanche pour rencontrer le président de la République, mais depuis lors, ils n’ont pas pu repartir. Pour faire entendre leurs voix, ils ont préféré s’engager dans un bras de fer avec les autorités. Un sentiment de frustration et d’incertitude qui a poussé les diplômés chômeurs, à observer une grève de la faim, le mardi 03 avril.
Dans son discours tenu, le 13 mars à Nouadhibou, le Président de la République avait souligné l’inadéquation entre le système pédagogique en vigueur et les besoins du marché de l’emploi. Il avait indiqué que 85% des sortants de nos universités, sont détenteurs de diplômes en sciences humaines, alors que le marché du travail à besoin d’une main d’œuvre professionnelle qualifiée.
Pour venir en aide aux diplômés chômeurs, le gouvernement mauritanien avait créé en 2011, un projet agricole pilote dont le but était de réduire le volume des importations alimentaires du pays, par l’achat des productions vivrières des jeunes agriculteurs. C'est ainsi que 2099 hectares ont été aménagés dont 1324 hectares ont été distribués à 125 jeunes diplômés et 115 hectares au profit des coopératives villageoises au niveau du Trarza et du Brakna. Des études ont été réalisées pour l'aménagement de 3.700 hectares répartis entre les wilayas du Trarza (2.400 hectares) et le Brakna (1300 hectares).
À Nouadhibou, Ould Abdel Aziz avait souligné l'importance de l'agriculture pour le développement économique du pays. Il avait expliqué que les jeunes diplômés, enregistraient des résultats encourageants. Néanmoins, le président de la République s’était engagé à rendre disponible davantage d’opportunités d’emploi, dans le domaine des pêches et des industries à travers, la dynamisation de la formation professionnelle. Il avait exhorté les jeunes à participer à la vie publique, précisant, qu’il compte sur eux pour changer en mieux la situation et pour renouveler la classe politique du pays, en invitant les jeunes à se porter candidats aux élections parlementaires et à occuper des postes.
Selon la stratégie nationale de l’emploi, la Mauritanie enregistre un taux de chômage de 32,5% qui n’épargne aucune région, aucun milieu et aucune tranche d’âge. Ce taux de chômage est dû selon, le rapport: à l’insuffisance des opportunités offertes par une économie nationale peu diversifiée et dominée par le secteur informel, par l’inadéquation de la formation avec les besoins du marché, par le retard des mentalités par rapport au processus de développement du pays, mais aussi par la fragilité des politiques publiques précédentes qui ont toujours ignoré l’emploi comme objectif prioritaire.
Pour le moment, les grognes sociales des étudiants chômeurs continuent d’assourdir les occupants du palais gris. Un couteau à double tranchant qui risque de s’éterniser, car les autorités uront du mal à se débarrasser de ces « envahisseurs encombrants « qui viennent de lancer aujourd’hui, dans la bataille, leur dernière carte. Dialtabé Le taux de chômage reste toujours élevé
Dans notre pays, le taux de chômage reste toujours élevé, malgré une baisse de 0,80 point. C’est ce que vient de révéler un rapport gouvernemental qui indique que le taux de chômage dans le pays en 2009 était de 32%, pour revenir seulement à 31,2% en 2010.
Ce qui voudrait dire que 414 648 Mauritaniens sont actuellement sans emploi. En dépit, d’un repli du taux de chômage global par rapport aux années précédentes, le chômage chez les jeunes reste néanmoins très élevé et a même augmenté dans certains cas.
L’économie informelle et les activités à faible valeur ajoutée ont largement contribué à la création d’emplois dans le pays, au cours de la dernière décennie. C’est ainsi que le secteur informel emploie 85% de la main d’œuvre active, ce qui avoisine le nombre 914 352. Et 777 000 d’entre eux sont sans contrats de travail, sans protection sociale, ni droit à la retraite.
Les non-permanents dans le secteur public représentent près de 12 000 employés. Le secteur privé, qui est le seul capable de générer des opportunités d’emplois, est pour le moment, sans grandes envergures par rapport à la politique de l’emploi dans le pays, en raison notamment de l’absence d’une "inspection permanente du travail et l’application de la législation du travail".
Les secteurs du bâtiment, du transport, de la santé et du commerce, sont capable d’absorber la main d’œuvre nationale, mais restent pour la plupart mal organisés et marqués par une précarité grandissante. On voit donc que l’urgence serait que les politiques mettent davantage l’accent tant sur la quantité que la quantité des emplois. Par ailleurs, il est aussi nécessaire de réformer les systèmes d’éducation et de formation professionnelle qui jouent un rôle important dans l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Les réformes partielles et les solutions temporaires adoptées pendant des décennies dans un secteur d’une telle importance se sont révélées visiblement inefficaces pour la plupart, ou ne sont plus viables.