J'écris  cette bafouille, ce pamphlet, appelez le comme vous voulez suivant la  compréhension que vous en avez..., je l'écris donc..., parce que mon  désarroi submerge ma raison au vu et à l'écoute de ce que ce tournant,  roman..., Démocratique que nous avons exprimé, tend à emprunter... !  Notre chère République a dormi à droite de son peuple, bercée par un  ronron médiatique, pendant tellement de temps..., qu'elle en a aspirée  insidieusement toute sa substance Démocratique..., jusqu’au fruit de son  travail..., qui l'a engraissé au point d'opérer difficilement son  retournement... ! Mais la dormeuse s'est réveillée, et..., de son  embonpoint..., cette République d'un régime d'apparence..., s'est  difficilement tournée vers sa gauche engoncée dans un carcan doré... !  Mais de son travail, le notre, celui de son peuple qui l'a fait naître,  l'a fait vivre et l'entretien, ne subsiste plus, derrière des promesses  langoureuses, que ce mot de croissance qui recherche maintenant son sens  dans une externalisation quelconque... ! Alors..., juste avant qu'elle  se rendorme..., retombe dans sa torpeur habituelle, enchantée par de  nouveaux ronrons médiatiques..., je veux tenter de l'éveiller encore un  peu... ! Pour ce faire, j'utilise un stratagème quelque peu inhabituel,  choquant peut être pour certains..., mais qui se veut être salutaire, en  rapport à ce que son assoupissement produirait... !
Une  guerre est bien en cours, et elle ne ressemble en rien avec celle que  l'on a connu après une crise passée, catastrophique pour l'humanité... !  Elle ne pourra pas franchement lui correspondre parce que les  circonstances sont bien différentes... ! Néanmoins certaines similitudes  se dessinent dans l’aggravation des conflits de toutes sortes qui  explosent de toute part... ! Le plus préoccupant d'entre eux, à mon avis  directement concerné, est l’accroissement..., de la pauvreté..., des  peurs diverses..., qui s'insinue dans toutes les sociétés... ! Mais au  comble de l’hypocrisie, cela se fait sous la nécessité, tant de les  diminuer en les rendant incohérents, en dénaturant leur nombre et leur  existence..., que dans les manières de les combattre par le dévoiement  de leurs réelle causes... ! C'est là que je voie un parallèle avec cette  crise du passé et celle de notre temps présent... ! L’amalgame des  causes confondues en conséquence, et qui a conduit au conflit  exterminateur que nous connaissons tous... ! De ce conflit a émergé un  combat encensant la plus noble des causes..., celle d'une humanité  rassemblée à l'unisson d'une universalité inhérente à l'évolution,  l'élévation de l'Homme. Puis une chanson est née du courage de  combattants hors pair..., qui est entonnée encore de nos jours, lors de  commémoration de ce passé heurtant nos cœurs et nos mémoires... !  J'adore cette chanson, car comme beaucoup, elle m'émeut au point de me  donner des frissons incontrôlables... ! C'est dans une de mes tentatives  de contrôle que j'ai ressenti ce besoin de m'en imprégner pour mieux  l'appréhender afin de vous transmettre, de partager l'émotion qu'elle  m'apporte dans mon explication de texte, que je vous propose de suivre,  si vous le voulez bien... ?!
Je vous propose d'écouter cette magnifique version :
Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on Enchaîne?
Ohé! Partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme.
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on Enchaîne?
Ohé! Partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme.
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
2. Montez de la mine, descendez des collines camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite!
3. C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères!
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves!
Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves!
Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.
4. Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.
5. Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
Les paroles sont des écrivains Joseph Kessel et Maurice Druon, la musique est d'Anna Marly. - Philippe Pierson.
Mon ami(e), tu n'entends plus le vol noir des corbeaux sur nos plaines... !
Parce que les corbeaux ne volent plus sur nos plaines, si ce n'est qu'a l'envers pour ne plus voir ses misères... !
Parce  que nos plaines ne sont plus les verdoyants havres de paix nourricière  que nous..., le peuple..., chérissions amoureusement, pour son  partage... !
Parce  que au dessus de nos têtes ne flotte plus cette menace vrombissante  annonciatrice de l'ombre de la destruction quantifiable et de mort  tristement physique... !
Ces  corbeaux, oiseaux de mauvaises augures, connaissent que trop bien  l'ampleur de la dévastation que l'Homme entreprend sans vergogne... !
L'augure  de ces volatiles, s'est transformée, travestie..., en des images  cathodiques, virtuelles, immaculées d'une clarté, faite d’icônes au  sourires enjôleurs..., éblouissant, étourdissant..., nos consciences...,  hébétées... !
Mon ami(e), tu n'entends plus non plus, les cris sourds du pays qu'on Enchaîne... !
Parce  que ces chaînes ne sont plus ces entraves blessantes, ces matériaux  oxydés et physiques, sonnant à chacun de nos pas, l'heure approchante de  nos fins... !
Parce que cet enfermement devient institutionnel..., maquillé sous l'étiquette d'une réconciliation nationale nécessaire... !
Ces  cris sourds de nos cœurs meurtris..., ces hurlement étouffés de nos  âmes en peine..., se confondent au point de disparaître derrière un  tapage orchestré médiatiquement et bienveillant consciencieusement... !
Ohé..., mon ami(e)! Partisans(nes), ouvriers(ères) et paysans(es) c'est l'alarme.
Parce  que l’alarme est cette asphyxie qui guette nos inspiration les plus  profondes..., l'encombrement de nos bruyantes expirations se dissout  dans un bruit de fond synthétique... !
C'est le temps de déchirer ces baillons masquant nos souffrances dans la misère d'un non sens... !
C'est l'heure d'expulser cet air artificiellement respirable..., pour qu'exalte enfin cet espoir de partage... !
Ce soir..., mon ami(e), l'ennemi(e) connaîtra le prix du sang et des larmes... !
Parce que, nous ne pleurons plus et que nos larmes sont aujourd'hui de sang, notre ennemi en connaîtra le goût... !
Parce  que notre sang, épaissi par la sueur de notre travail, ne coule plus  dans nos veines..., mais dans celles de circuits bien opaques…, habillés  en de veines promesses d'accroissement glorifiant... !
C'est...,  seulement et uniquement lui..., ce sang de nos vies passées présentes  pour sa fluidification future, que notre ennemi(e) payera cher... !
Mon ami(e), monte de la mine, descend des collines camarades!
Mon ami(e), sort de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Mon ami(e), sort de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Parce  qu'on nous a parqué..., dans des cités et banlieues puis campagnes  désertées, nos forces n'en sont plus que concentrées pour mieux se  concerter... !
Parce  que nos colères, nos joies mélangées à nos peines peuvent ainsi  s'assembler..., du feu de nos entrailles se tordant de douleurs..., des  braises de leurs divisions promulguées par l'exclusion..., s’attisera ce  bouillonnement populaire, ce devoir et pouvoir de justice... !
C'est  une guerre de mots que nous allons mener..., puisque tous nos maux se  sont vu enfouis sous l'égide d'une complaisance de communication soit  disant bienfaitrice..., c'est leur explosion spectaculaire qui formera  ces éclats meurtriers d'une mitraille acérée, ces grenades à retardement  sacrément intempestif... !
C'est avec nos bouches et nos grandes gueules, que nous fusillerons les mensonges que trop proférés depuis trop longtemps... !
Ohé..., mes amis(es)! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé..., mes amis(es)! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite!
Ohé..., mes amis(es)! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite!
Parce  que l'ère du maquillage de l'information accentue sa vitesse, nous  devons adapter notre temps et le tranchant de nos portes flingues...,
Parce  que leurs constructions protectionnistes ont sapé les fondamentaux de  nos ancêtres..., nous nous devons d'approfondir son sens pour amplifier  sa détonation... !
C'est  par la multiplicité des balles traçant la voie..., l’affûtage de nos  argumentaires, que nos invectives pleuvront sans s’arrêter... !
Mon ami(e), c'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères!
Mon ami(e), la haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
Mon ami(e), la haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
Parce  que la division entre nous tous... ; frère parmi l'Homme..., a mis en  chantier des forteresses..., des labyrinthes incontournables..., nous en  comprendrons le sens, pour en fracasser l’essence... !
Parce  que cette faim est misérablement programmée..., nous en repousserons  son existence..., pour que la haine qu'elle suscite ne se voit plus  qu'avec nous à ses trousses... !
C'est...,  et ça a toujours été..., l'évolution de l'homme qui en fait reconnaître  sa fraternité..., même dans ses différences, l'humanité a  immanquablement accepté que pour évoluer c'est par symétrie,  réciprocité qu'elle ne pouvait l'envisager... !
Mon ami(e), il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves!
Mon ami(e), ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.
Mon ami(e), ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.
Parce  que cette diversité universelle ne demande que justice dans cette  évolution, aspire à se développer dans un certain équilibre..., nous  sommes, comme dans d'autres temps les éclaireurs des possibles... !
Parce  que nous ne pouvons nous contenter de ce que nous avons alors qu'on  nous le substitue par écran interposé..., nous le revendiquerons pour  tous..., ce minimum vital... !
C'est  à cause de la disparité des chances, des richesses, des rêves,  accentuée par l'hallucination des douces histoires racontées aux masses,  qu'existe la cruauté des faits... !
C'est  donc pour cela qu'il nos faudra montrer au monde entier..., ces morts  cachés au cours de notre marche sanglante pour les marchés... !
Mon ami(e), ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Mon ami(e), si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place.
Mon ami(e), si tu tombes, un ami sort de l'ombre a ta place.
Parce  que de nos concertations nous avons objectivé ces possibles (Roosevelt  2012), nous savons ce que chacun peut faire de partout où il se trouve  et va..., ce tout est de l'ordre du possible... !
Parce  que le combat sera rude pour les plus démunis d'entre nous, notre  solidarité se fera loi et nul ne sera laissé pour solde de tout compte,  car de notre pluralité émergera toutes les volontés... !
C'est  de la force de cette union que nos ennemis doivent avoir peur, cette  peur qu'ils nous ont tant inspiré leur reviendra comme un effet  boomerang... !
C'est  de cette ombre qu'ils entretiennent soigneusement derrière des chiffres  mathématiquement tronqués, qu'émergeront les marges de nos espérances  qui prendront place en leurs lieux... !
Mon ami(e), demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Mon ami(e), chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.
Mon ami(e), chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.
Parce  que notre récolte entreprenante portera ses fruits gorgés du soleil de  nos rêves retrouvés..., nous colorerons nos rues d'un rouge  flamboyant..., noircissant irrémédiablement cet individualisme  encombrant notre intérêt général... !
Parce  que la justesse de ce combat ne peut se mesurer qu'aux nombres de nos  défaites passées et actuelles, le ton gaie et enjôleur de nos chants de  liberté..., raisonneront mélodieusement de part les nuits hantées de nos  geôliers désenchantés et désargentés... !
C'est  dans l'allégresse retrouvée pour transmettre nos valeurs ravivées...,  que nous essaimerons nos messages fraternels à cette humanité que nous  chérissons tant... !
Pierre JUILLOT
 
 
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