lundi 12 mars 2012

Mobilisation et actions logement, énergie et fluide


La C.R.I.S.E c’est à Nancy :
« La Coordination Révoltée des Invisibles Solidaires Enragé-e-s »
Austérité, chômages, précarités, pauvretés....
C'est pas dans les urnes que ça se passe ; c'est pas dans les urnes que çà se vit...
 Agir plutôt que subir !

Informations de La C.R.I.S.E et décisions prises lors de la réunion du jeudi, 08 mars 2012 après midi (exceptionnelle en raison de l'annulation de l' A.G du mardi 06 mars pour cause de rencontre avec Philippe Poutou N.P.A) :

En suite de nos actions et de notre occupation de la C.A.F de Meurthe et Moselle à Nancy, une convention est signée entre La C.A.F de Meurthe et Moselle puis La C.R.I.S.E officialisée par l'association A.C.D.C (Association Cellule De Crise) pour récupérer et recycler le matériel informatique "déclassé" de la C.A.F. Dans un premier temps 10 PC, 8 écrans plats 17' et 1 imprimante multifonction vont être disponibles. Ce matériel une fois remis en état doit permettre dans un premier temps d'équiper des militant-e-s et des personnes proches de La C.R.I.S.E. Ce qui s'inscrit dans la mise en pratique d'actions de solidarités alternatives via notre R.S.A :Réseau de Solidarités Alternatives. Une autre partie est destinée au local auto géré en projet avancé de Nancy. Robert en charge du dossier  suit de très près l'affaire.

Lors de la rencontre avec Philippe Poutou candidat à la présidentielle N.P.A, du mardi 06 mars 2012 au local N.P.A de Nancy, La C.R.I.SE notamment Didier est sollicitée par France 5 présents pour participer à un plateau de l'émission "C'est dans l'air" sur les thèmes du chômage et de la précarité mais surtout sur l'abstention potentielle des chômeurs et précaires comme le risque du vote de résignation "F-Haine".
Didier, ce jeudi 8 mars au matin est appelé  par France 5. Il pose une condition : " que sur le plateau ne se trouve pas d'exécrables représentants du F-Haine". Ce qui dans La C.R.I.S.E provoque un débat contradictoire. Plusieurs, voir la majorité, estiment, qu'à partir du moment où c'est La C.R.I.S.E qui s'exprime,  refuser la présence du F-Haine n'est pas une bonne stratégie. Il est dit à Didier qu'il a assez de "répondant" pour mettre minable le F-Haine sur les questions de récupération "chômeurs/précaires" et qu'en conséquence ce serait une bonne chose d'accepter. Si Didier n'est pas convaincu pour des raisons de convictions et surtout d'aversion quant au F-Haine, il est disposé à accepter la position de La C.R.I.S.E. Attendons que France 5 se manifeste à nouveau.

Comme chaque fois que La C.R.I.S.E est en action, chômeurs ou précaires se manifestent. Ainsi en suite de notre intervention avec banderole et tracts sur le meeting de Hollande du lundi 05 mars au parc des expositions de Nancy, des personnes rencontrées nous ont appelé.
Ce lundi 12 mars, nous allons accompagner à la C.A.F (Nous les aimons tellement que nous ne les quittons plus) un précaire handicapé qui, depuis deux mois, ne perçoit que 175 Euros  et ne parvient pas à faire valoir ses droits.

  "Apéro festif" de soutien à La C.R.I.S.E : C'est le VENDREDI, 23 MARS 2012 à partir de 18h
Après le refus de la municipalité de Nancy de nous autoriser l'accès à la M.J.C des 3 maisons pour raisons de contenu politique (mouais....), nous sommes toujours en recherche d'un lieu. Nous sommes par conséquent contraints de reporter une nouvelle fois cet évènement (c'est définitif), alors que nous avons un urgent besoin de rentrer du fric. A défaut de trouver un lieu, nous y sommes déterminés, c'est la place Stan, sous les fenêtres de l'Hôtel de Ville,  que nous investirons sans scrupule "La rue est à nous, nous la reprenons !" .
Le lieu en question doit être central, dans Nancy ou très proche pour raisons de mobilité des chômeurs et précaires. Toutes propositions sont attendues...

Ce point a provoqué un débat sur les moyens que nous pouvons nous donner, pour conserver notre autonomie en maintenant une trésorerie minimum. 
Ce qui en ressort :

  • Tenir une table le 1er mai et lors de la fête de la musique avec boissons puis trucs à manger mais aussi tracts et banderoles.
  • Lancer un appel à soutien sous la forme de souscriptions via les réseaux internet et nos réseaux.
  • Faire des "vide greniers" est aussi évoqué.  

Logement, énergie et fluides : 15 mars "On expulse !" AGIR plutôt que SUBIR !

Le 15 mars est l'échéance qui marque la fin de la trêve hivernale. Ce qui va ravir encore une fois les rapaces que sont les propriétaires, agents immobiliers, bailleurs, spéculateurs et engraisser les fossoyeurs du système que sont les huissiers charognards. Au regard de la réalité sociale et politique du moment, tous les voyants d'alerte sont au rouge. Ce qui laisse présager que les expulsions vont déferler d'une façon violente et qu'un nombre croissant de personnes vont se retrouver à la rue. Il est vrai que mieux vaut mater ces parasites de pauvres qui ne paient même pas leur loyer, alors que fraudeurs en puissance ils sont "assistés" que de récupérer les 1O milliards de fraude à la T.V.A par an (voir article du quotidien "Les Échos" du samedi 10 mars 2012)...
Nous sommes atterrés du peu de cas fait de cette question de "violence sociale insupportable et intolérable" tant par les politiques que par le mouvement social. Faut-il rappeler que ces mesures d'expulsion ne concernent pas exclusivement les chômeurs, précaires et/ou survivants aux minima sociaux mais également un grand nombre de salarié-e-s, de personnes âgées, d' handicapé-e-s et d'étudiant-e-s.
Que lors de la mobilisation de ce samedi 10 mars,ici à Nancy nous soyons à peine une trentaine, nous laisse plus que perplexe.  A plus forte raison du nombre des organisations signataires du tract comme de l'appel. Les milliers de familles et personnes qui vont se retrouver à la rue n'ont pas le temps d'attendre les échéances électorales... C'est pas dans les urnes que ça se passe mais bien là, maintenant, dans la réalité !

Mardi, 13 mars nous consacrons l' A.G de La C.R.I.S.E à 20h à préparer une mobilisation et des actions à ce sujet lié à ceux de l'énergie :

Rédaction d'un tract et d'un communiqué de presse
Appel à des actions directes


Divers :

Vendredi, 16 mars :
Comité de liaison Pôle Emploi départemental. Nous y serons pour agiter le cocotier des radiations, des problèmes de dossiers, des indus et de l'accueil unique.

Mars : Pression C.A.F pour la mise en place immédiate, suite à nos actions, du comité de liaison C.A.F.

A retenir :

Mardi, 13 mars 2012 à 2Oh
A.G de La C.R.I.S.E à Nancy
Sujet principal : Mobilisation et actions logement, énergie et fluide

Vendredi, 23 mars 2012 à partir de 18h
Apéro festif de soutien à La C.R.I.S.E
Dans un local ou sur la place Stan.... à Nancy

Dans les jours à venir : Actions logement et énergie.... !




Bouge-toi le cul, rejoins-nous !
"La C.R.I.S.E." c'est à Nancy
Tel mobile : 06 59 82 73 67
Page facebook : « la C.R.I.S.E. c’est à Nancy »
Permanences : tous les jeudis après-midi de 15h à 19h (à faire connaître). Nous contacter....
A.G./réunions/auto formations : le mardi  à 20h (et + selon actualité) Nous contacter....

samedi 10 mars 2012

Une UNE bien amère... ! Occupons pôle emploi.

On a tous entendu, ou presque, le discours, interview de notre prétendant Président se représentant en niant son bilan, hier sur France 2. Alors qu'il nous a présenté, à mots quelques peu couverts, ses regrets sur les épisodes du « Fouquet's » (arrestation de chômeurs et précaires le 7 mars voir ici : http://gauchedecombat.com/), de sa pose intermédiaire entre sa prise de fonction suprême et sa démission de son ancien emploi, à bord d'un « yacht », pour tenter de recomposer sa famille, d'autres aujourd'hui mélangent leurs actions « professionnelles » à leur vie familiale et intégrité physique. Le temps des regrets de celui se voulant se présenter comme le candidat du peuple trouve un drôle d'échos dans les affres du monde actuel de l'emploi et de ceux qui s'en retrouvent irrémédiablement exclu par les politiques misent en place par ce dernier regrettant... ! Dans le fait de nier le nombre de plus en plus grandissant de chômeurs et précaires se voyant stigmatisés et forcés, par son futur programme, d'accepter un substitut d'emploi "durable", ces derniers se voient subir les injonctions politiciennes les éloignant du travail nécessaire à la survie de toutes et tous (familles incluses).
    C'est donc avec une humeur « chafouin », le cœur gros, et l'énergie aussi forte que celle de ce prétendant, qu'à travers ces mots nous exprimons une colère rageuse qui doit être entendue de tous tant la situation actuelle de notre société et de nos vies individuelles, professionnelles, familiales et collectives se retrouvent impactées par des mensonges éhontés et des conséquences de décisions arbitraires... !
    Il y a maintenant une semaine..., oui..., vous avez bien entendu..., une bonne semaine, qu'un chômeur de 43 ans de longue durée de surcroît (trois ans maintenant) a entamé, en proie à un profond désespoir, une grève de la faim pour revendiquer un emploi digne de ce nom et surtout durable au regard de sa situation sociale, précaire et financière (486 Euros/mois, crédit bancaire en cours).
   Il se nomme Philippe Oorlynck et habite « Hellemmes » prés de « Lille ». En s'impliquant dans des actions, comme beaucoup d'entre nous maintenant, consistant à faire entendre clairement avec conviction et pacifisme, l’incapacité de la structure gouvernementale Pôle Emploi à répondre au nombre croissant de personnes déchues de tout travail, il était loin d'imaginer en arriver à de telles extrémités... ! C'est pourtant la seul chose, d’après lui, qui lui resté à faire pour contraindre les yeux et les oreilles des gens en exercice dans ces organismes d’État , de porter attention à ses revendications légitimes et constitutionnelles. Je vous invite à découvrir son témoignage et ceux qui le soutiennent, à qui nous adressons notre soutien plein et entier ainsi que notre admiration, à travers ce site : http://occupons-pole-emploi.blogspot.com/ voici aussi une vidéo :
    Mais comment peut-on aujourd'hui mentir de la sorte, en tant que chef du gouvernement français et du peuple devant le reconduire, au regard des vrais chiffres du chômage et des vrais chiffres du nombre de précaires dans notre pays étant pourtant la cinquième puissance économique mondiale... ? Ces chiffres nous indiquent bien une augmentation de près d'un million de chômeurs (soit près de cinq millions de demandeurs d'emploi au total) depuis le début de ce mandat et plus de huit millions de personnes dans la précarité dont une majorité cherche un emploi. Mais au delà de ces chiffres trop souvent repris de manière inhumaine par leurs aspects mathématiques sur l'ensemble des médias, on parle de vies humaines détruites, humiliées, maltraitées... ! Celles ci sont dans l'incompréhension la plus totale de voir que pendant cette crise du siècle pour leurs vies, il existe une apparente désinvolture des grands patrons, des argentiers (banquiers, financiers, etc...) et des politiques qui non seulement nous expliquent qu'il ne faut pas nous inquiéter car ils gouvernent, gèrent, maîtrisent, mais de surcroît voient une opportunité de s'augmenter leur pouvoir d'achat, pour certains, de plus de 30%, et d'envoyer un mauvais signal de baisser leurs salaires pour les autres... ! En plus de cette incompréhension se rajoute un sentiment d'abandon et de perte de confiance en un "système" devant promouvoir la réussite individuelle dans une société dite civilisée. Alors que le constat se faisant dans les médias (malheureusement pas tous), appuie cette discordance entre le vécu douloureux de nous les travailleurs, les chômeurs et les précaires avec nos familles, femmes et enfants compris, et l'interprétation étatique, politique de nos situation réelles, nous devons nous battre de plus en plus pour ne pas se laisser enfouir, oublier sous des hordes d'injures et de préjugés infondés. Notre modestie est aujourd'hui reléguée au rang d'une action de grève de la faim pour avoir droit à un travail, pourtant garanti institutionnellement. Ce genre d'action était attribuée à des causes plus fortes et conséquentes il y a pourtant peu... ! Donc..., que faut il faire ou dire pour indiquer que nous, dans notre grande majorité, nous nous levons tôt aussi pour chercher du travail pour ceux qui trouvent encore le sommeil et que notre dignité qu'ils insultent, est dans l'ensemble de nos mots, actions sociales, éducations de nos enfants (que nous ne placerons pas à l'EPAD) et soins de nos personnes pour ceux qui peuvent encore se le permettre... !
    Fort de ce terrible constat, de cette malheureuse extrémité dans laquelle de plus en plus d'entre nous croyons entrevoir une issue, notre Président en exercice, depuis près de 5 ans, a fait voter des textes de lois et dispositifs fiscaux conduisant à précariser le monde du travail avec ou sans qualification ainsi que celui de la réinsertion professionnelle... ! Cette victime précédemment citée est un gestionnaire en informatique qui ne trouve pas d'emploi alors que ces métiers sont actuellement recherchés. Seulement lorsqu'on est chômeur longue durée, voir très longue durée, qu'on cumule sur son CV une très longue période d'inactivité, et que a contrario, certains partis politiques colportent des discours concernant la réactivité, la flexibilité, mais aussi l’assistanat des fainéants, la triche et le vol, des personnes ayant pourtant le droit à une condition de vie digne ; il est normal de voir des mentalités faire des amalgames inappropriés et injustes. Le chômage et le RSA sont une souffrance subite pour la majorité d'entre nous et c'est dans ces circonstances précises, au regard de la détérioration programmée dans des mécanismes législatifs nationaux [lois favorisant des exonération fiscales pour l'emploi précaires (dans les grandes surfaces alimentaires, recours au travail temporaire, etc...,) Européens (MES et TSGC) et internationaux (financiarisation spéculative accrue)], que l'on a le devoir de défendre ce droit constitutionnel. On le retrouve dans les alinéas 5 et 11 du Préambule de notre Constitution, voir le lien 2 ci dessous, et il est référencé sous le nom de l'article 23 dans la déclaration des droits Universels de l'Homme que je vous invite à découvrire en lien 1 :
   Heureusement, nous sommes de moins en moins seul dans nos actions sur l'ensemble du territoire à revendiquer ceci :
« Dans l'intérêt des demandeurs d'emploi, des précaires cherchant un emploi et des Travailleurs, nous demandons l'arrêt immédiat de la Répression contre le mouvement social des chômeurs, précaires et travailleurs pauvres, et exigeons l'ouverture immédiate de vraies négociations pour permettre à tous de vivre dignement. Merci d'avance. »
   Comme le démontrent certaines réactions de la part des forces de l'ordre répondant au devoir de faire respecter l'Ordre Public, nos actions ne laissent pas indifférent certains responsables qui, de fait, doivent être endigués de manière peut être un peu trop zélé, nous interdisant de constituer de fonder des groupements, des collectifs, nous permettant de défendre nos droits. S'il est vrai que pour manifester dans nos rues aujourd'hui, il est obligatoire de déposer un préavis en préfecture dans un délais de 2 jours avant la dite manifestation et qu'il est nécessaire donc d'attendre l'accord de cette dite préfecture (prévoir le dépôt de la demande justifiée bien avant la date de la manifestation), il paraît difficile d'organiser ces manifestations. Cependant nous ne revendiquons pas l'occupation pacifique des rues mais des lieux nous devant l'application irréversible et inconditionnelle de nos droits suivant l'article cité plus haut. L’excès de zèle de toute les parties concernées conduit malheureusement à des comportements malencontreux et des conséquences aberrantes, mais que sur les plus démunis de notre société, les manifestants. Un triste exemple est survenu au cours d'une de ces manifestations le 14 février conduisant bientôt l'un d'entre nous devant le tribunal de Rennes le vendredi 9 mars. Nous apportons bien sur tous notre soutien à « Mehdi » ainsi qu'au collectif occupons pôle emploi de Rennes. Voir ce lien :
   Il existe de plus en plus de collectifs portants les même demandes et il se trouve aussi que les employés de Pôle Emploi que nous respectons par ailleurs, se mettent à protester contre leur situation de travail de plus en plus désastreuse induisant une impossibilité à pouvoir répondre aux demandes des chômeurs croissantes dans un marché de l'emploi bouché sur un contexte de crise de presque récession... ! Voir ce lien ci :


Un prochain rendez vous est fixé le 17 à Bordeaux place de la victoire à 13h en collaboration avec le mouvement MARCHE POPULAIRE, nous vous attendons nombreux dans le cadre de la convergence des luttes. Voici un site qui vous renseignera abondamment :
 
Pierre Juillot

Occupons Pôle Emploi : Pétition et Occupation le 27 Mars !!!

 
Le 27 Mars 2012, si le gouvernement et Pôle Emploi continuent à ignorer notre demande d'ouverture de négociation, nous pourrions faire appel au "conseil constitutionnel" et à la "justice" pour faire respecter nos droits !

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/declara.asp#art23
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/preambule-de-la-constitution-du-27-octobre-1946.5077.html

En vertu des alinéas 5 et 11 du Préambule de notre Constitution, si «Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi», alors «Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler, a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence».

STOP aux diminutions d'indemnisation, aux suppressions et aux refus d'allocations;
STOP aux retards de traitement des dossiers;
STOP aux radiations/sanctions injustifiées et intempestives;
STOP aux contrôles abusifs et aux convocations multiples;
STOP à la dématérialisation des courriers qui dématérialise les chômeurs;
STOP au travail gratuit via les EMTPR et consorts;
STOP au travail obligatoire pour les allocataires du RSA;
STOP aux contrats précaires CDD, CUI, CAE CIE...
STOP à la stigmatisation des sans emploi et aux discriminations sociales !

Le gouvernement "Sarkozy" nous invite à partager le chômage au lieu de partager le travail !

Chômeurs, précaires, salariés, nous sommes tous concernés : Voilà pourquoi nous devons nous mobiliser !
Gérer l'exclusion, ce n'est pas la combattre. Précariser le salariat, ce n'est pas lutter contre le chômage.

Le développement du rapport de force qui doit nous permettre de regagner nos droits sociaux et à vivre dignement tous, dépend de chacun d’entre nous.

LE 27 MARS 2012, Faisons nous entendre !


http://www.facebook.com/events/106071926189630/

Faisons "Signer la pétitions" et "occupons Pôle Emploi" 


http://www.mesopinions.com/Un-Vrai-Travail--un-Vrai-Salaire--Un-Revenu-pour-Vivre-Dignement-pous-Tous---petition-petitions-dd77f5c0d24a485168266f03a1076df6.html

"la dignité d'un seul homme ne s'aperçoit pas, mais la dignité de milliers devient un combat"


http://occupons-pole-emploi.blogspot.com
http://occupons-pole-emploi.org
http://www.facebook.com/groups/290380860999119
occupons.pole.emploi@gmail.com

En grève de la faim pour trouver un travail !!!



Philippe, diplômé en gestion au chômage depuis trois ans, vient de commencer une grève de la faim le 29 Fevrier pour demander Pôle Emploi

Occupation du Fouquet's !



un militant retenu en garde à vue en guise de représailles...

samedi 3 mars 2012

Philippe , en Grève de la Faim pour du Travail !!!

Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck a décidé d'entamer une grève de la faim pour dénoncer «l'inefficacité de Pôle Emploi».  
Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck a décidé d'entamer une grève de la faim pour dénoncer «l'inefficacité de Pôle Emploi».
 
Dans une situation financière de plus en plus délicate après trois ans de chômage, Philippe Oorlynck a décidé d'entreprendre une grève de la faim pour protester contre l'inefficacité de Pôle Emploi.

Drôle de matinée à l'Agence Pôle Emploi de la rue Delemazure, hier à Hellemmes. Tandis que les premiers demandeurs d'emplois s'activent déjà sur les ordinateurs, Philippe Oorlynck fait son entrée avec plusieurs membres du collectif Chômeurs Précaires. Cet habitant de Fives est venu pour répondre à une convocation classique de Pôle Emploi. Mais il est aussi là pour mettre la pression. Au chômage depuis trois ans, Philippe Oorlynck enrage contre « l'inefficacité de Pôle Emploi ». « On ne me propose rien, il n'y a pas d'accompagnement pour moi il y a une faille dans la mission de service public. » Pour protester, il est venu signifier à son conseiller qu'il entamait une grève de la faim. Il a cessé de s'alimenter depuis jeudi soir et ne mangera rien tant que la situation ne se décantera pas. « Je n'ai rien contre les personnes qui y travaillent mais l'institution est défaillante. Aujourd'hui je n'ai pas d'autre solution, explique-t-il. Je ne touche que 486 euros par mois d'ASS et la banque m'a donné deux mois pour redresser mes comptes. Si je n'ai pas de boulot d'ici là je ne pourrai plus payer mes factures, ce sera la spirale infernale. » À 43 ans, Philippe a pourtant un CV bien garni d'expériences dans la gestion et l'informatique. À l'issue de son entretien, il a tout de même décroché un rendez-vous avec la directrice de l'agence en début de semaine prochaine. D'ici là, il entend fermement continuer sa grève de la faim.

 http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2012/03/03/en-greve-de-la-faim-pour-du-travail.shtml
 

Le collectif soutient Philippe (communiqué du 2 mars) : occupation agence Hellemmes

Le collectif de chômeur-euses et précaires de Lille (CCPL59) soutient Philippe, membre actif du collectif, qui a entamé une grève de la faim (jeudi 1er mars) par colère contre l'échec non assumé de la mission sociale de pôle emploi et face à l'impasse invivable de sa situation actuelle.  Le CCPL s'est présenté  ce vendredi 2 mars au matin avec Philippe à l'atelier bidon que lui a proposé l'agence de Hellemmes pour calmer sa revendication de placement urgent. La directrice étant absente, son assistante nous a reçu, devant l'impossibilité d'isoler son «client ». Nous l'avons interpellé sur ce dernier terme à l'égard des usager-es, elle a admis le côté choquant mais que "tout comme les trucs qui viennent de la haut, on n'a qu'à appliquer on n'a rien à dire". A l'égard du "client" Philippe, la directrice a dit l'avoir rencontré récemment à sa collègue, le confondant sans doute avec un autre "dossier" (ou par mensonge délibéré ?) et n'a daigné en fait échanger sur sa situation qu'auprès du médiateur régional sollicité par Philippe. 

Sous notre pression, transformée en dialogue, l'assistante s'est engagée à transmettre les revendications à la directrice (placement en urgence notamment) et à organiser un rendez vous avec cette dernière la semaine prochaine. Ignorant le droit (ou feintant d'ignorer, comme ce fut le cas à Rennes avec Mme C. de l'agence Poterie ? (1) ) du demandeur d'emploi à être accompagné par une personne de son choix dans son rapport à l'institution, même en entretien dans le cadre du suivi, nous le lui avons donc rappelé (2). Une personne du collectif accompagnera donc Philippe lors de l'entrevue avec la directrice. 
 
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Le CCPL 59 est en attente de la réalisation de ces engagements, et la grève de la faim de Philippe continue... Le CCPL 59 considère le cas de Philippe comme symptomatique d'une institution qui ne remplit essentiellement qu'une fonction de contrôle social que nous refusons (isolement et stigmatisation des initiatives collectives, aucun moyen réel en dehors du fliquage, RDV bidons et des radiations qui s'en suivent... ), manifestation d'une volonté politique de broyer les précaires. Le CCPL 59 soutiendra toute initiative des employé-es de pôle emploi qui voudraient agir autrement qu'en soupirant tout en appliquant les procédures administratives. Le dialogue a révélé que les consignes de la direction générale laissent les salarié-es en première ligne, tandis que les syndicats ne sont pas ou peu présents à l'interne. Aucune contestation vis à vis des directives, et "on fait ce qu'on peut sur le terrain".
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Au niveau des contrôles des papiers, nous avons souligné la présence de la vérification de l'authencité des papiers, en lien direct avec la Préfecture par le bais des lampes UV qui y sont reliées informatiquement. Autrement dit on y flique les étranger-es, avec ou sans-papiers. Deux affiches le signalent à l'intérieur de cette agence. Sans remettre en cause le procédé, on nous dit "cela se passe surtout en région parisienne", sous entendu pas besoin de balancer ici, les papiers sont toujours authentiques. "Il faut relativiser, c'est pas partout pareil"... Aucune désobéissance en ligne de mire apparament... 

Le CCPL 59 s'engage à réitérer ce genre d'action, pour quiconque le voudrait, puisque c'est visiblement le seul moyen pour des individus de se faire entendre, sans mépris et infantilisation. 

Nous pointons ce jour le double discours de Police Emploi : moralisation du chômeur d'une part et mesures anti sociales qui en découlent; aucun accompagnement réel d'autre part, sauf coercitif. 

Ne pas se laisser faire et agir ! La dimension collective est déterminante pour nous organiser et changer la donne, face à Police Emploi et la CAF. Montons le ton !


1 - Lettre ouverte du MCPL à Mme C, responsable d'équipe à l'agence pôle emploi de Rennes poterie en janvier 2012 : ICI
2 - Article 24 de la loi 2000-321 du 12 avril relative au droit des citoyens dans leurs relations avec les administrations. 


vendredi 2 mars 2012

Unédic / Assurance-chômage, "L'appel et la pioche" envahit une agence de notation : Laila Chaibi




Une poignée de militants des droits des chômeurs s'est introduite, ce jeudi 3 mars, 
dans les locaux d'une agence de notation, à Paris, pour dénoncer la gestion de l'Unedic...
 et son recours aux marchés financiers.

jeudi 1 mars 2012

SOUTIEN A PHILIPPE, SANS EMPLOI EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE JEUDI 29 FEVRIER !


RDV VENDREDI 2 MARS 8H30 METRO HELLEMMES 

 
Le Collectif de chomeur-euses, précaires de lille (CCPL59) occupe demain le pôle emploi d’Hellemmes, rendez vous 8h 30 au metro Hellemmes ou plus tard au 27 rue delemazure à Hellemmes (à coté du metro, première à droite après la mairie). Pour défendre un compagnon qui entame une grève de la faim, et mettre pôle emploi en face de ces contradictions. Levez vous tôt !!!

 
SOUTIEN A PHILIPPE, SANS EMPLOI EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE JEUDI 29 FEVRIER !

Police Emploi ne vise qu'à deux choses et NE SERT A RIEN D’AUTRE :  
- faire accepter au chômeur-se n'importe quel taf précaire (mal payé, mauvaises conditions de travail, aucune sécurité de l'emploi...) ou obliger à une formation et autres ateliers bidons        
- radier le maximum de chômeur-ses
Pôle emploi n'est pas un service public d'accompagnement du chômeur, c'est un outil de contrôle social. La politique du rendement imposé par le management à l'interne (consignes des cadres et de la direction pour traiter/caser/radier le maximum de dossiers) nuit à toutes et tous, c'est à dire aux salarié-es et aux usager-es.


La situation de notre compagnon Philippe, membre actif du collectif, est symptomatique :

Marié à une personne en demande d’asile, elle est aujourd’hui sans-papiers. Malgré une présence de plus d’un an sur le territoire, elle pouvait prétendre à des accompagnements vers l’emploi par le biais de structures sans que Pôle Emploi ne l’aiguillonne dans ce sens. Pôle Emploi lui a ôté l’ATA (environ 300 euros par mois) et elle n’a le droit à aucune autre aide. Ce jour, la Préfecture lui demande environ 750 euros pour déposer un dossier de demande de carte de résident. C’est donc l’impasse de trouver une issue en terme de recherche d’emploi, la régularité de sa situation administrative étant pour le moment impossible financièrement (et sans gage de régularisation !). Concernant Philippe, après avoir touché l’ARE suite à son dernier emploi, il n’a jamais bénéficié de placement prioritaire de la part de pôle emploi. Or sa situation le rend de fait prioritaire. Malgré les difficultés de la situation personnelle de Philippe et son épouse, Pôle Emploi ne l’a pas non plus mis en placement vis-à-vis de la SNCF avec qui des conventions PPAE existent, or il pouvait postuler comme technicien informatique en lien direct avec son parcours professionnel. A la place on lui propose des jobdating et autres ateliers bidons ne résolvant pas sa situation ; à défaut de s’y rendre il risque même la radiation. Touchant aujourd’hui 486 euros (ASS), la situation de Philippe et son épouse est devenue invivable. Il ne reste plus que deux mois de délai avec la banque… avant recouvrement ! Le suivi d’accompagnement de Philippe révèle que dans le fond les privés d’emploi ne sont pas suivis sérieusement, que l’agence d’Hellemmes a failli à sa mission sociale. La gestion des dossiers ne se fait principalement que sous l’angle du fliquage qui alourdit l’accompagnement sans efficacité tandis que les agents sont trop peu nombreux et subissent des conditions de travail nuisant à l’accompagnement. Aujourd’hui, tout est clair : les RDV pôle emploi ne servent à rien et on se fout complètement des chômeur-ses, réduits à des chiffres. Les agents sont formés davantage dans le sens du contrôle social que dans l’aide de retour à l’emploi. Pôle Emploi a accumulé les erreurs de suivi dans le cas de Philippe… Combien d’autres ?? !!

 Nous exigeons ce jour un RDV immédiat avec la direction de l'agence, afin d’obtenir un placement d’urgence, et la fin des RDV bidons qui donnent allure d’accompagnement mais qui font en fait pression dans le sens d’une éventuelle radiation. Aucune solution apportée, que du vent !
 

Police emploi met tous ses moyens dans la chasse au « mauvais » chômeur, le fliquage, les économies, la précarisation, la sous-traitance... Ses agents y sont donc mis à contribution, à la défaveur d'un véritable accompagnement à l'emploi. Les agents ne peuvent plus informer correctement les usager-es, ils et elles sont moins opérables pour des suivis de qualité et des orientations en phase avec la personne au chômage... Nous pensons que Pôle Emploi doit être au service des chômeurs et précaires et assurer à son personnel des conditions de travail vivables. Nous refusons qu’on coupe les vivres à certains d’entre nous sous prétexte qu’ils n’ont pas répondu à une convocation balancée sur leur messagerie électronique, ou parce qu’ils n’ont pas pu y répondre, d’autant que dans bien des cas, elle ne leur apportera rien, sauf culpabilisation et menaces. Nombreux sont ceux qui dès lors, refusent cette humiliation mais perdent revenus, accès aux soins, ne se nourrissant que par intermittence quand ce n’est pas leur logement. En réalité nous ne connaissons aucun motif légitime de contester le droit à l’existence de qui que ce soit en lui coupant ses maigres ressources. Nous refusons d’accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelle situation. Ce qui aurait pour effet de faire pression sur d’autres salariés-ées et de dégrader leurs conditions de travail. Nous refusons que Pôle Emploi participe en notre nom aux mille tracasseries, à la violence bureaucratique faites aux personnes étrangères avec ou sans papier en utilisant ses lampes bleues pour contrôler leurs papiers. Nous refusons d’être érigés en bouc-émissaires d’une crise structurelle du capitalisme afin que quelques nantis conservent profits et dividendes. Conseillers, le seul moyen de faire reculer les managers et la direction de Pôle Emploi, c’est de lutter aux côtés des chômeurs et précaires. Pour qu’on cesse de faire de vous des auxiliaires de police du travail, qu’on mette un terme aux violences verbales de la direction, à la mise en concurrence des agents-es entre eux, à la destruction de vôtre autonomie et de votre métier ou à l’individualisation de votre charge de travail.

 
de manière générale, NOUS REVENDIQUONS

- le blocage des radiations                                                                               
- la fin de la dématérialisation des convocations (internet...) et la prise de RDV commune entre conseiller-es/chômeur-ses                                                                               
 - la transparence des chiffres : nature des prestations et budget alloué à la sous-traitance, “motif” et nombre de radiations, nombre d’EMT, EMTPR, AFPR (travail gratuit)… proposés/imposés et quelles entreprises y ont recours                                                                                 
- la titularisation des personnels précaires des agences de la métropole lilloise                            
- l'augmentation des minimums sociaux et l'élargissement des critères d'attribution, sans chantage de la part de police emploi (convocation, formation bidon et taf précaire obligatoires...).


REJOIGNEZ-NOUS !
CHAQUE JEUDI : PERMANENCE du Collectif de 15H à 18H (et accueil téléphonique UNIQUEMENT dans ce créneau horaire : 03 20 56 96 10). REUNION à 18H. Au 32 rue d’Arras, Lille-Moulins

Nous proposons de nous entraider et de nous solidariser sur nos situations diverses (radiations, droits...), de débloquer ensemble les situations vis-à-vis de pôle emploi et de la CAF. Ne restons pas isoléEs, organisons-nous. Le collectif est ouvert à tous les gens qui veulent se battre contre la précarité. Le collectif participe aussi aux occupations des pôles emploi (et CAF) démarrées le mardi 17 janvier.  On encourage les assemblées générales lors de ces actions afin de mettre au point, ensemble, des revendications et la poursuite du mouvement qui se répand en France dans plusieurs villes.  Nous contacter : collectifCPL59 [at] yahoo.fr / Blog: ccpl59.over-blog.com

Aprés le 29 Février le mouvement continu




http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Rennes.-Manifestation-contre-la-precarite-Pole-emploi-ferme-ses-agences_40771-2049852-pere-bre_filDMA.Htm




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29.02.12 : Occupation du Pôle Emploi Noisy le Grand

A l’occasion de la journée européenne de mobilisation contre l’austérité, l’union locale syndicale CNT de Chelles et Marne la Vallée a occupé ce matin le site Pôle Emploi de Noisy le Grand. La CNT entendait dénoncer le mépris et la stigmatisation des chômeurs qui est à l’œuvre dans le débat public. L’union locale était également présente afin de régler un dossier d’usager victime une nouvelle fois de l’incurie des services de Pôle Emploi dans un dossier de trop perçu.
Une permanence syndicale sauvage s’est organisée à l’intérieur des locaux permettant d’échanger autour d’un café avec les chômeurs présents, de les informer sur leurs droits et sur les recours possibles face aux radiations, aux trop-perçus ou aux difficultés d’inscription.
Nous tenons à rappeler que les chômeurs sont les premières victimes de la crise provoquée par les politiques libérales et les rétablir dans ce statut consiste à dénoncer les discours politiciens dégueulasses qui chercheraient à les faire passer pour des profiteurs, des fainéants, des parasites sociaux... Les parasites, les profiteurs ce sont eux : boursicoteurs, grands patrons aux salaires démentiels, banques, politiciens véreux...
Pour en finir avec les logiques de flicage, de stigmatisation et de division des classes populaires, la CNT appelle les chômeurs, les précaires et les salariés à s’unir et à s’organiser pour ne plus subir une crise que le CAC 40 entend nous faire payer.

Union Locale CNT Chelles & Marne la Vallée

PERMANENCE SYNDICALE TPUS LES MERCREDIS DE 18H à 20H
1 bis, impasse Emilie – 77500 Chelles
Contact : 06 59 36 41 02
Mail : ul.chelles.mlv@cnt-f.org



http://bellaciao.org/fr/spip.php?article125762