dimanche 8 avril 2012

AUTOFORMATION : S'ARMER FACE A POLICE EMPLOI...

DES ARMES ET DES PRATIQUES POUR SE DEFENDRE FACE A POLICE EMPLOI 

Le collectif chômeur-ses et précaires de Lille (CCPL) accueille deux animatrices du collectif Recours Radiation (Lyon) qui nous a proposé une journée d'AUTOFORMATION
LE SAMEDI 14 AVRIL
10H - Au 32 rue d'Arras, Lille-Moulins (ouverture du local, mis à disposition par l'Union Locale des syndicats de la CNT Lille, à partir de 9H).

Convocations (dématérialisation...), radiations, PPAE imposés... ont des conséquences innacceptables sur les gens inscrits à Pôle Emploi. Les chômeur-ses et travailleur-ses précaires sont souvent confronté-es à ces pratiques nuisibles. La plupart du temps nous sommes isolé-es face à l'institution.

Cette journée vise donc à mettre en avant NOS DROITS, DES OUTILS JURIDIQUES,  DES PRATIQUES DE RESISTANCE, UN PARTAGE DES EXPERIENCES..Il ne s'agit pas d'une permanence du collectif en lien avec des situations personnelles en litige avec pole emploi ou la CAF (ça c'est chaque jeudi après-midi), mais d'une formation collective pour renforcer nos résistances et les partager progressivement face à la machine à précariser qu'est Pôle Emploi. Une étape importante où il s'agit en somme de poser des bases d'autodéfense qui potentiellement pourront aussi contribuer à des réseaux d'entraide. 
Depuis sa création en janvier 2012, le CCPL vise à une auto-défense collective contre l'isolement que nous impose le fonctionnement de l'institution, qui nous broie et applique concrètement les discours stigmatisant, culpabilisant et criminalisant les précaires. Nous en avons marre de subir le contrôle institutionnel sur nos vies et la précarité et l'exclusion qu'il entretient. 

Recours Radiation nous propose donc leur aide et un partage des expériences, afin que le collectif de Lille puisse continuer de se construire et renforcer sa dynamique actuelle, tout en permettant une première étape de mutualisation, malgré la distance géographique. En s'appropriant collectivement des outils et des modes opératoires lors de cette journée, en confrontant aussi nos expériences concrètes sur le terrain, nous comptons faire en sorte qu'au CCPL chacun et chacune puisse être autonome dans les réflexes de résistance, puisse les renforcer au gré des expériences successives, et aussi les propager. Le danger serait en effet que quelques spécialistes prennent le pas sur l'aspect collectif (malgré eux-elles), et que donc le décodage du fonctionnement insitutionnel, nécessaire à toutes et tous, dépend d'une minorité. Résister est un aspect important (annuler des radiations, refuser le chantage à la subsistance, obtenir ses dûs financiers etc), car ça contribuera à ne plus subir et à renverser concrètement les discours et pratiques gouvernementaux qui nous écrasent et nous tuent.

Nous invitons les gens qui souhaitent nous rejoindre au CCPL à venir à cette journée, ainsi que militants, syndiqué-es, acteur-trices associatifs... intéressé-es de travailler avec nous sur ces problématiques.
 
Recours radiation : http://www.recours-radiation.fr/
 

Grève de la faim des diplômés chômeurs : Les grognes sociales se poursuivent

En sit-in depuis le dimanche 01 avril, les chômeurs diplômés ont entamé une grève de la fin « pour exiger la satisfaction de leurs doléances ». Réunis devant les grilles de la Présidence à Nouakchott, les protestataires exigent des emplois et dénoncent plusieurs promesses non tenues par les autorités.


Ils avaient élu domicile devant le « mur des lamentations »pour dénoncer leurs dures conditions de vie. Ils étaient venus le dimanche pour rencontrer le président de la République, mais depuis lors, ils n’ont pas pu repartir. Pour faire entendre leurs voix, ils ont préféré s’engager dans un bras de fer avec les autorités. Un sentiment de frustration et d’incertitude qui a poussé les diplômés chômeurs, à observer une grève de la faim, le mardi 03 avril.

Dans son discours tenu, le 13 mars à Nouadhibou, le Président de la République avait souligné l’inadéquation entre le système pédagogique en vigueur et les besoins du marché de l’emploi. Il avait indiqué que 85% des sortants de nos universités, sont détenteurs de diplômes en sciences humaines, alors que le marché du travail à besoin d’une main d’œuvre professionnelle qualifiée.

Pour venir en aide aux diplômés chômeurs, le gouvernement mauritanien avait créé en 2011, un projet agricole pilote dont le but était de réduire le volume des importations alimentaires du pays, par l’achat des productions vivrières des jeunes agriculteurs. C'est ainsi que 2099 hectares ont été aménagés dont 1324 hectares ont été distribués à 125 jeunes diplômés et 115 hectares au profit des coopératives villageoises au niveau du Trarza et du Brakna. Des études ont été réalisées pour l'aménagement de 3.700 hectares répartis entre les wilayas du Trarza (2.400 hectares) et le Brakna (1300 hectares).

À Nouadhibou, Ould Abdel Aziz avait souligné l'importance de l'agriculture pour le développement économique du pays. Il avait expliqué que les jeunes diplômés, enregistraient des résultats encourageants. Néanmoins, le président de la République s’était engagé à rendre disponible davantage d’opportunités d’emploi, dans le domaine des pêches et des industries à travers, la dynamisation de la formation professionnelle. Il avait exhorté les jeunes à participer à la vie publique, précisant, qu’il compte sur eux pour changer en mieux la situation et pour renouveler la classe politique du pays, en invitant les jeunes à se porter candidats aux élections parlementaires et à occuper des postes.

Selon la stratégie nationale de l’emploi, la Mauritanie enregistre un taux de chômage de 32,5% qui n’épargne aucune région, aucun milieu et aucune tranche d’âge. Ce taux de chômage est dû selon, le rapport: à l’insuffisance des opportunités offertes par une économie nationale peu diversifiée et dominée par le secteur informel, par l’inadéquation de la formation avec les besoins du marché, par le retard des mentalités par rapport au processus de développement du pays, mais aussi par la fragilité des politiques publiques précédentes qui ont toujours ignoré l’emploi comme objectif prioritaire.

Pour le moment, les grognes sociales des étudiants chômeurs continuent d’assourdir les occupants du palais gris. Un couteau à double tranchant qui risque de s’éterniser, car les autorités uront du mal à se débarrasser de ces « envahisseurs encombrants « qui viennent de lancer aujourd’hui, dans la bataille, leur dernière carte.
 
Dialtabé
Le taux de chômage reste toujours élevé

Dans notre pays, le taux de chômage reste toujours élevé, malgré une baisse de 0,80 point. C’est ce que vient de révéler un rapport gouvernemental qui indique que le taux de chômage dans le pays en 2009 était de 32%, pour revenir seulement à 31,2% en 2010.

Ce qui voudrait dire que 414 648 Mauritaniens sont actuellement sans emploi. En dépit, d’un repli du taux de chômage global par rapport aux années précédentes, le chômage chez les jeunes reste néanmoins très élevé et a même augmenté dans certains cas.

L’économie informelle et les activités à faible valeur ajoutée ont largement contribué à la création d’emplois dans le pays, au cours de la dernière décennie. C’est ainsi que le secteur informel emploie 85% de la main d’œuvre active, ce qui avoisine le nombre 914 352. Et 777 000 d’entre eux sont sans contrats de travail, sans protection sociale, ni droit à la retraite.

Les non-permanents dans le secteur public représentent près de 12 000 employés. Le secteur privé, qui est le seul capable de générer des opportunités d’emplois, est pour le moment, sans grandes envergures par rapport à la politique de l’emploi dans le pays, en raison notamment de l’absence d’une "inspection permanente du travail et l’application de la législation du travail".

Les secteurs du bâtiment, du transport, de la santé et du commerce, sont capable d’absorber la main d’œuvre nationale, mais restent pour la plupart mal organisés et marqués par une précarité grandissante. On voit donc que l’urgence serait que les politiques mettent davantage l’accent tant sur la quantité que la quantité des emplois. Par ailleurs, il est aussi nécessaire de réformer les systèmes d’éducation et de formation professionnelle qui jouent un rôle important dans l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Les réformes partielles et les solutions temporaires adoptées pendant des décennies dans un secteur d’une telle importance se sont révélées visiblement inefficaces pour la plupart, ou ne sont plus viables.

Source CGTM
http://www.quotidien-nouakchott.com/greve-faim-des-diplomes-chomeurs-les-grognes-sociales-se-poursuivent

Une grève de la faim pour un emploi à Menton


Photo Olivier Ogéron
 
Depuis sept jours, Florence Harand a débuté une grève de la faim devant la mairie de Menton pour trouver un emploi après dix-huit mois de recherches infructueuses.
 
Face à la façade de l’Hôtel de ville, elle recueille quelques signatures couchées sur une pétition destinée à appuyer ses revendications. « Dans la plus grande indifférence, je vais me retrouver sans rien. Je ne fais pas l’aumône, je ne suis pas quelqu’un d’assisté. Je veux simplement un droit au respect et au travail ».

Une déclaration exprimée dans un climat familial très lourd, comme le démontrent celles de son père Guy et de sa fille Elodie...

http://www.nicematin.com/derniere-minute/une-greve-de-la-faim-pour-un-emploi-a-menton.834994.html
 

samedi 7 avril 2012

N’avoue jamais, un document sonore pour faire face aux contrôles domiciliaires de la CAF

Télécharger le fichier : Contrôles CAF, n’avoue jamais.

Inviter à une écoute collective de « N’avoue jamais » peut constituer une bonne introduction à des échanges sur ces enjeux, notamment en vue d’enquêter, de s’organiser et d’agir sur ce terrain.
N’hésitez pas à en faire usage !


Ils cherchent à nous enfermer dans la peur et l’isolement, nous avons à inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Nous sommes des millions d’« assistés » à dépendre, pour nos revenus, le logement, bref, pour vivre, des institutions sociales [1] ; des millions à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer [2], et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire [3], pour conserver nos maigres allocations.


Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser toute défense collective. Pour s’opposer à cette politique, le collectif de chômeurs et précaires des CAFards de Montreuil a réalisé un guide pratique sur les contrôles domiciliaires de la CAF. Il donne des billes pour se débrouiller face aux contrôleurs et invite à ne pas le faire seul, isolé, mais collectivement. Merci donc de faire connaître ce guide aux allocataires de la CAF de votre connaissance : Face aux contrôles domiciliaires de la CAF

Les CAFards proposent un rendez-vous mensuel pour échanger les expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre et affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs [4] que ceux que cette société veut nous faire intérioriser.
C’est le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30, au Rémouleur, 106 rue Victor Hugo, Bagnolet, Métro Robespierre ou Gallieni.

Contact à distance : cafardsdemontreuil@riseup.net
Blog : https://cafard93.wordpress.com/

Notes : [1] Et nous avons donc aussi à penser ce fait par delà le guichet qui nous sépare de ceux qui nous font face, eux aussi managés (or Le management tue ! ) et contrôlés, voir cette analyse d’une salariée du Pôle emploi : Pôle Emploi : La violence et l’ennui, cette Lettre ouverte de quelques précaires aux conseillers de Pôle Emploi ainsi que Salariés de la caisse d’allocations familiales, chômeurs, précaires résistons à l’entreprise CAF ! .
[2] Ce que l’on ne dit pas : Économie du non-recours : 1 650 000 pauvres boudent le RSA
[3] Voir par exemple : « Absurdité », « torture morale », une enquête sur le RSA à Paris
[4] Les désirs ne chôment pas - Choming-out
Zapper le suivi mensuel de Police emploi, c’est possible : Pôle emploi : déjouer les convocs pour « entretien téléphonique », les radiations, le suivi... ; agir collectivement, c’est nécessaire : Pôle emploi : Radiation et indû annulés par l’action collective Porte d’Auteuil ; Pourquoi occuper les Pôles emploi ? MCPL - Rennes.
Lutter collectivement et gagner contre la CAF, c’est possible : CAF Nationale : 8 cars de CRS, 10 policiers en civil (im)mobilisés, 2000 euros de "trop perçu" RMi récupérés Et ne vous affolez pas, la police ne vient pas à chaque fois, et parfois ils repartent, constatant que se défendre pour obtenir son dû n’est pas toujours un prétexte suffisant pour une intervention. Souvent il suffit de se faire accompagner par la personne de son choix, de ne pas lâcher l’affaire.
Gagner des procédures juridiques contre ces institutions c’est possible :
Jurisprudence : Pôle Emploi enfin condamné pour insuffisance d’information
Emploi discontinu : victoire judiciaire pour - et contre - la sécurité sociale

Ni dette, ni culpabilité, ni honte, s’organiser !

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6131

Le grand écart


Des ex-salariés de Sandouville devant les... par France3Haute-Normandie

© France3 haute-Normandie

L’information, en tout début de semaine, est passée presque inaperçue. Seuls France3 Normandie, LCI, lemonde.fr, Europe1, RTL, Le Parisien, le Point.frLibé, l’Humanité ou certains titres de la presse régionale lui ont consacré à peine une courte dépêche, sourcée AFP. Environ 90 ex-salariés de Renault-Sandouville, ayant accepté de quitter l’entreprise en 2009 dans le cadre d’un PDV (Plan de départs volontaires) avaient décidé d’attaquer leur ex-employeur en prud’hommes. Motif : piégés par le passage entre temps de la réforme des retraites, qui non seulement a reculé l’âge légal de possibilité de départ à la retraite mais également augmenté la durée de cotisations nécessaire pour un taux plein, ils n’allaient pas pouvoir faire la jonction entre le chômage et  la retraite. Et allaient donc devoir traverser une période « à découvert », sans revenus aucuns, si ce n’est une prise en charge hypothétique par l’ASS (allocation de solidarité spécifique), soit environ 468,90 €  pour un mois de 30 jours.

Certes, l’employeur ne pouvant être considéré comme directement responsable du changement de la donne en matière de retraites deux à trois ans plus tard, et le plan de départs relevant du domaine du contrat et la réforme de celui de la loi, on peut s’interroger sur la compétence du tribunal choisi pour régler ce problème. Et fort à parier que la direction de l’entreprise soit refusera de donner suite aux demandes des salariés lésés (qui ne font plus partie de l’entreprise) soit acceptera éventuellement de faire un geste mais seulement au cas par cas, ce qui n’est même pas prouvé. En effet, la tentative de conciliation qui a eu lieu lundi dernier a échoué et l’affaire a été renvoyée au jugement au 12 juillet.

Mais cette affaire a le mérite de lever enfin un peu le voile sur deux problèmes qui risquent de se poser crûment dans les mois qui viennent, jouant comme véritable nouvelle fabrique à exclusion et à pauvreté des seniors :

— le recours abusif à des PDV par les employeurs pour inciter les plus âgés à quitter l’entreprise, s’allégeant ainsi de la partie la plus coûteuse de leur masse salariale et s’exonérant bien souvent du même coup des mesures d’accompagnement  des futurs chômeurs. Ces vrais-faux plans de licenciements, s’ils présentent l’avantage d’être plus acceptables socialement (et moins médiatisés qu’un banal « plan social » ?) sont parfois abusivement utilisés et constituent à la longue une véritable "usine à chômeurs âgés". Sans compter qu’ils déplacent sans aucun contrôle le coût des anciens salaires versés vers les contributions publiques par le biais des allocations Pôle Emploi (environ 55% du salaire antérieur).

Qui n’a jamais assisté à ces regards en biais dans les couloirs d’une entreprise  (« Et toi, tu as fait chauffer la calculette ? Et avec ton ancienneté et 36 mois de chômage, ça le ferait ? ») n’a qu’une idée partielle de l’ambiance qui règne dans les entreprises au moment où la direction a fait semblant de consentir du bout des lèvres à troquer le Plan de départs contraints sur liste de suppressions de postes qu’il avait annoncé contre un Plan de départs volontaires obtenu de haute lutte par l’intersyndicale. « Nous avons dû faire le sacrifice de nous séparer des plus valeureux d’entre vous, ceux qui sont un peu la mémoire de notre entreprise. En étant 100 à  accepter de partir, ce sont presque 145 postes qu’ils permettent courageusement de sauver. Remercions-les ! »

— le second aspect que l’affaire des Renault-Sandouville permet enfin de médiatiser (ou de commencer à ce qu'on commence à en parler), c’est la mise en avant ceux auxquels Mathieu Magnaudeix consacrait, en octobre dernier, un brillant article, qui n’a malheureusement pas connu, du moins à l'extérieur,  l’écho qu’il méritait : « Les Oubliés de la réforme ».

En gros, donc, certains chômeurs, notamment parmi ceux nés après 1951, vont, « grâce » au passage en force de la réforme de la retraite en 2010 (et l’anticipation de son application quelques mois plus tard) se retrouver en fin de droits, mais cela….

— soit  avant d’avoir l’âge légal pour  y accéder (certains, s'ils ont tous leurs trimestres, pourront peut-être néanmoins bénéficier de l'ATS, nouvelle appellation de l'ancienne AER):
Nés avant le 01/07/1951 :             60 ans
Du 01/07/1951 au 31/12/1951 :             60 ans et 4 mois
En 1952 :             60 ans et 9 mois
En 1953 :             61 ans et 2 mois
En 1954 :             61 ans et 7 mois
A partir de 1955 :             62 ans

— soit avant d’avoir le nombre de trimestres cotisés nécessaires, celui-ci ayant également augmenté lors de la réforme:
Nés en 1948 ou avant, soit 160 trimestres (40 ans)
1949 :             161 trimestres  (40 ans et un trimestre)
1950 :             162 trimestres  (40 ans et deux trimestres)
1951 :             163 trimestres  (40 ans et trois trimestres)
1952 :             164 trimestres :(41 ans)
1953 – 1954 :  165 trimestres (41 ans et un trimestre)
1955 :             166 trimestres ( 41 ans et deux trimestres)

—  soit les deux en même temps, sachant que l’âge de la retraite à taux plein quelle que soit la durée de cotisations a, elle aussi, été prolongée (passée de 65 à 67 ans).

Bref, plein de personnes qui vont être concernées par ce « grand écart » impossible à faire entre le passage du statut de demandeur d’emploi (aux candidatures desquelles on ne répond généralement même pas en raison de leur âge) à celui de retraité (même avec un malus pour le moment impossible à calculer en raison d’un imbroglio difficile à démêler entre CNAV (caisse assurance vieillesse) et retraites complémentaires….


Quant à ceux qui ont suivi les conseils de leur propre agence Pôle Emploi et cumulé plusieurs mois chômage et CDD ou vacations déclarées, croyant ainsi prolonger d’autant leurs droits au chômage (cumul néanmoins plafonné à 18 mois et à 110 heures par mois, le tout n’excédant pas 70% de leur salaire antérieur), quelle ne va pas être leur surprise lorsqu’ils se rendront compte que la durée de prolongation à laquelle ils auront droit ne correspond pas au nombre de jours effectivement travaillés…  mais, par le biais d’une savante per-équation (jamais annoncée de surcroît !), au nombre de jours que cela aurait représenté dans leur ancien emploi !

Vous avez dit « nouveaux pauvres » ? En voilà….
Vous avez entendu un candidat en parler, vous ? Pas moi….

Grain de Sel. 

http://blogs.mediapart.fr/edition/lhonneur-du-chomeur/article/060412/le-grand-ecart#comment-1900999

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Pôle emploi hors la loi ? la CGT prépare la Riposte !!! Bienthot les Huissiers occuperont Pole emploi ;-)


Depuis près d’une quinzaine d’années, l’UNEDIC puis Pôle Emploi devenu juge et partie organisent, en toute illégalité, la ponction automatique sur les allocations dues aux bénéficiaires de l‘assurance chômage, des sommes trop perçues ou prétendues comme telles pour des périodes antérieures d‘indemnisation.
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Tract appel à témoin
Solution de facilité ou véritable effet d’aubaine pour les caisses de l’UNEDIC, ces pratiques dénoncées depuis plusieurs années par la Fédération des organismes sociaux CGT ont mis et continuent à mettre à mal des milliers de privés d’emploi sans aucun moyen pour vivre.

Après la suppression du fond social, la mise en place du PARE suivi de la fusion ASSEDIC/ANPE contre nature, toutes les politiques visent à mettre fin à la protection sociale pour tous conduisant seuls ceux qui le peuvent vers un système assuranciel lucratif pour le capital.
  • A Marseille, 3 privés d’emploi saisissent le TGI pour faire valoir leurs droits !
  • A Salon-de-Provence, c’est Pôle emploi qui traîne un privé d’emploi devant le tribunal !
  • A Nîmes, un privé d’emploi gagne contre Pôle emploi !
Organisons la riposte contre pôle emploi qui traite les chômeurs à la carte et qui s’acharne contre les plus pauvres en les dilapidant de leurs droits et de leurs dus !

Pôle Emploi va devoir rembourser des milliers de personnes victimes de leurs pratiques frauduleuses.

 

Le Comité national CGT chômeurs et précaires appelle tous les salariés privés d’emploi à témoigner des méfaits subis de la part de Pôle Emploi de quelque nature qu’ils soient en remplissant l’appel à témoin.

Ensemble, revendiquons pour tous :Un emploi stable, choisi et correctement rémunéré. Un véritable service public de l’emploi.

 

http://chomeurs-cgt.fr/spip.php?article356

Délégation reçue à la direction régionale du 29 mars (communiqué)

justification écrite dans les délais brefs mentionnant notre non consultation de boite mail est garante d'une radiation annulée : "On s'est rendu compte que des personnes ne consultaient pas tous les jours leur boite mail (...). Si elle nous dit j'ai pas consulté, c'est clair qu'au niveau de l'agence on supprime la convocation, la radiation, et on demande est ce que vous maintenez la dématérialisation ? (...) Je dis simplement, "j’ai pas consulté mon mail", et on retire la procédure". Le collectif prend acte de cette information essentielle de M. Froissard et interpelle donc tout demandeur d'emploi confirmé dans une radiation malgré un courrier écrit dans les temps et faisant part d'une non consultation de la boîte mail.
 
Les personnes du CSP 59, après avoir rappelé leur occupation de la direction du travail en janvier dernier, ont demandé des chiffres et informations sur les métiers en tension, ainsi qu'un état des lieux d'éventuelles contributions de Pôle Emploi à la politique préfectorale de chasse aux sans-papiers. Enfin la non admission des sans papiers à pôle emploi a été rappelée, alors même que des travailleur-ses sans papiers cotisent, tandis que des processus de régularisation en lien avec Pôle Emploi ne sont pas appliqués par la Préfecture. 
En conclusion le CCPL constate le mur posé face aux revendications exigées, les contradictions évidentes de l'institution face à son fonctionnement. Les situations personnelles abordées ce matin sont symptomatiques à cet égard et nous saurons donc très prochainement si des mesures ont été prises pour y remédier. 

Ce matin ont été revus des dossiers de gens méprisés et enfoncés par l'institution jusqu'à ce jour, n'ayant jamais eu gain de cause face aux abus de pôle emploi. Face à l'isolement de ces personnes, le CCPL propose l'organisation collective, les échanges entre précaires, des actions, le rapprochement en direction des syndicats de salarié-es, des sans-papiers, des SDF, des licencié-es face à un ordre social qui nous bouffe et nous extermine quand bon lui semble, au gré d'arbitrages institutionnels moralisateurs où on doit tout accepter "pour notre bien", pour être "dignes"...  Notre regroupement collectif nous permet de nous défendre d'une part, et de changer la donne d'autre part. Nous riposterons jusqu'à la résolution des "cas" évoqués ce matin (et d’autres qui suivront) et jusqu'à la satisfaction de nos revendications qui se construisent au fil des semaines… en lien également avec d'autres secteurs. 
 
C'est la lutte qui commence... D'ores et déjà d'autres personnes viennent nous rejoindre au collectif à la fois pour leurs situations personnelles vis à vis des institutions mais aussi pour les revendications de fond...
 
CCPL, le 29 mars
http://ccpl59.over-blog.com/article-delegation-re-ue-a-la-direction-regionale-du-29-mars-communique-102538209.html 

Un demandeur d’emploi de 40 ans a tenté de s’immoler ! Normal ?



Un demandeur d’emploi de 40 ans a tenté de s’immoler ce lundi 26 mars dans les locaux de Pôle emploi à Dieppe.
...Le drame a pu être évité de justesse, grâce à beaucoup d’écoute et de psychologie. Une heure après les faits, tout était redevenu normal au sein de l’agence Pôle emploi de Dieppe.

En réaction à ce drame nous publions une lettre qui en dit long....

lire l’article ici
NORMAL de ne pas savoir comment son indemnisation est calculée ?
NORMAL de se voir réclamer des indus non expliqués non justifiés ?
NORMAL ces convocations qui arrivent sans crier gare par internet, ou qui n’arrivent jamais ?
NORMAL de mettre autant de distance avec les chômeurs comme s’ils étaient atteints d’une maladie contagieuse : 3949, internet, convocations à des entretiens téléphoniques ?
NORMAL cette boite qui n’a plus rien d’un service public et qui rend dingue aussi bien les chômeurs que ses salariés ?
NORMAL cet univers qualifié de KAFKAÏEN par tous ceux qui le fréquentent de près ou de loin ?
NORMAL que pendant des années le Directeur Général de Pôle Emploi (M. CHARPY) a persisté à nier l’existence des radiations en les qualifiant de "fantasme" ?
NORMAL d’obliger les chômeurs à accepter des contrats dits aidés qui ne les aident qu’ à se déqualifier, à s’enfoncer un peu plus dans la précarité ?
NORMAL que Pôle Emploi impose aux chômeurs, sous peine de radiation, une énième prestation pour apprendre à chercher un emploi faute de pouvoir leur en proposer un ?
NORMAL que les chômeurs se rendent à leur entretien la peur au ventre ?
NORMAL de se faire traiter de fainéant, d’assister, de cancer de la société, de fraudeur (j’en passe et des meilleurs) au journal télévisé à des heures de grande écoute ?
NORMAL que les Pôle Emploi se barricadent, s’équipent de caméras, de sonnettes d’alarme, de vigiles telles des banques qui se protègent contre des braqueurs ?
NORMAL qu’il faille attendre qu’un chômeur s’arrose d’un liquide inflammable et sorte des allumettes pour qu’il puisse être enfin écouté avec un peu de psychologie ?
NORMAL qu’une heure après un acte pareil, tout redevienne "NORMAL" ?

Nous qui trouvons tout cela pas NORMAL du tout, et qui ne cessons de le répéter, peut-on voir ce que nous pourrions faire pour arrêter cette folie et exiger l’arrêt des radiations tant que leur crise persiste, l’arrêt des prestations obligatoires qui ne sert qu’à une chose : engraisser les prestataires de Pôle Emploi... (la liste on peut la faire ensemble.)... 

 http://chomeurs-cgt.fr/spip.php?article344

L'ascension d'une longue... victoire!

Il existe une multitude de mots pour décrire des tas de situations si différentes qui se veulent dépeindre le chômage, le chômeur et son combat, puis son honneur dans ce dernier. J’ai témoigné avec mes phrases, mon style, mon vocabulaire se voulant correspondre à mes pensées, beaucoup de fois sur ce site démocratique. Cette ensemble de textes, de billets, d’articles, appelez les comme vous voulez, a tenté de prendre la forme des nombreux états d’esprit, d’humeurs qui caractérisent l’ambiguïté humaine dans des périodes de troubles.

Nous avons tous des hauts et des bas, des joies exaltantes contrariées par peines subites ou provoquées, des élans de colères apaisés par le calme retrouvé d’une circonstance extérieure ou même intérieure. C’est parce que je cherche encore, au nom de cette non répétition, redondance, complainte lancinante, à ne pas me répéter tout en explicitant une situation pourtant bien identifié et partagée largement que je vais faire à nouveau appel à votre compréhension ainsi qu’à votre patience.

Pour ce faire, je dois vous rappeler que je parle avec ce pronom personnel de la première personne du singulier au nom d’un collectif qui se nomme «occupons pôle emploi » Mais…, donc… , ayant utilisé pour mes derniers billets la première personne du pluriel, ce « nous », qui nous va si bien…, je cherche à humaniser ce premier. Le « je » du candidat se voulant redevenir Président utilisé dans ces discours est tant galvaudé par celui ci, qui veut se redonner une image plus populaire pour inspirer à nouveau une confiance érodée auprès de nous…, après tant de vous savez quoi (cancer, voleurs,etc.…) qu'il est difficile à croire! Je…, en le revendiquant…, suis fier à cette heure, de vous parler de mon statut d’exclu combattant de cette société cherchant un sens dans l’exercice démocratique qui se présente à elle dans quelques semaines. Ce sentiment personnel dans ce mouvement collectif est là pour encenser l’inverse de cette autre émotion (« je suis le candidat du peuple ») que les partisans du Président veulent lui reconnaître. En cela notre situation actuelle veut être cachée, maquillée aux français.

D'une part, les français qui, pour une très grande part, craignent pour leur avenir familial, et d'autre part, ce président qui sur-médiatise sa vie personnelle en agitant le spectre des peurs de toutes sortes dans l'espoir d'y trouver un quelconque levier, font de cette campagne électorale une soupe indigeste qui est peu ragoutante. Dans cette soupe émotionnelle, professionnelle, politicienne, etc... mélangeant les genres pour dissoudre tout esprit rationnel, se trouvent des individus qui surnagent en surface pour trouver un sens. Ils prennent, à contre courant de ce malaxage répété, leur dignité en guise de levier pour s'extirper de ce bouillon et ils appellent d'autres à voir que c'est leur dignité, leur effort personnel, dans des forces mises en commun, qui pourra préserver ce qui peut l'être.

Donc…, c’est avec certitude que j’affirme mon amour propre et avec même de l’audace que je m’exhibe ainsi , devant vous, pour faire comprendre qu’il existe dans cette France et derrière ces français que certain n’aime pas trop, des caractères trempés d’un acier bien forgé. Depuis maintenant un an, alors que mon handicap m’affuble d’une capacité restreinte, au niveau d’un de mes membres supérieurs, j’ai répondu au besoin de mes enfants qui trouvaient le temps long, au cours des déplacements familiaux. En cela, les trois bonnes heures qui séparent notre petit village des Landes à mon pays natal, la Corrèze, font de ce trajet un transport quelque peu inconfortable pour des enfants de jeunes âges. Ayant à la maison un ordinateur portable et, voyant dans des publicités auxquelles peu d’entre nous ne peuvent échapper, des trucs projetant des films sur des minuscules écrans à des prix exorbitant, il m’est venu l’idée tout simple et certes saugrenue, d’allier l’utile à l’agréable pour ces enfants bruyants et impatients le temps de ces longs trajets à leur échelle.

C’est avec perspicacité, réflexion et envie, que j’entrepris de confectionner une tablette sur laquelle je fixerai cette machine à rêve pour cette occasion. Prenant les mesures nécessaires, cherchant l’ensemble des matériaux de récupération à ma disposition et avec le souci de ne pas dépenser un seul euro de notre maigre budget, j’ai conçu ce support fait de brique et de broque. Des cordes en guise de sangle pour sécuriser l’appareil, des trous d’aération sur une planche de bois pour ventiler ce grand écran portable, des coups de rabot par ci, des meulages d’acier par là, pour veiller à ce que rien ne blesse ces enfants chahuteurs, et mon affaire était faite. Avec ce bras et quart ou et demie suivant la somme de douleur maîtrisable en fonction des efforts fournis, la joie de mes enfants qui peuvent regarder leurs dessins animés si chèrement payé, me réjouissent aujourd’hui, au cours des déplacements que l’on fait et qui se font beaucoup plus rares.

Fort de cette première victoire sur cet incapacité que je ne veux pas citer, l’inspiration m’a pris, comme lorsqu’elle me vient aussi dans ces mots que j’échange avec vous, de répondre à cette autre besoin de cette machine à créer des liens, cet ordinateur portable. Car lorsque je l’ai examiné, lui qui a maintenant trois bonnes années, et qui comme beaucoup de nous le savent, n’est pas fait pour durer, il me fallait concevoir un système pour lui permettre une meilleure circulation d’air. Ce n’est pas à vous que j’apprendrai que ces engins, malgré leur conception de base assez ingénieuse, souffrent de surchauffe chronique, du fait de leur assise trop basse. Des pieds escamotables sur l’arrière de ceux-ci auraient suffit à régler ce petit détail technique, mais vous pensez bien que cela n’arrange pas l’affaire d’une consommation qui se veut être de masse et tant pis pour les déchets et la durabilité des objets. Donc…, n’écoutant que cet élan de créativité, oserais-je dire…, qui me caractérise, je me suis attelé à poursuivre mes recherches, après celle de l’emploi qui se refuse à moi. En deux temps trois mouvements, pour reprendre cette expression que je trouve rigolote, et une semaine de bras en écharpe plus loin, j’ai conclu ce pari avec une certaine réussite. La température de cet outil informatique a chuté de trente pour cent et elle est revenue au même degrés que lorsque que je l'ai acheté… ! Certes l’esthétisme ainsi que l’ergonomie ne sont pas au rendez vous, si vous voyez ce que je veux dire, mais ce n’était pas le but premier non plus. On ne peut pas tout avoir, le beurre et l’argent du beurre, vous voyez encore une allusion et vous avez bien raison.

Bon…, pour passer à des choses plus sérieuses et en revenir à cette situation que je n’ai pas besoin de rappeler, une autre victoire a été obtenue, bien plus forte pour celle qui l’assume d’une manière individuelle, chère à l’esprit de celui qui ment sur son bilan inexistant concernant nos situations qui forment un collectif. J'ai entendu, il y a peu, au cours d'une conférence à Bordeaux un journaliste nommé M. Edwy Plenel traitant de la nécessité pour la démocratie d'être translucide au regard des citoyens. Cette démocratie a le devoir de respecter l’exercice et l'application de cette transparence en informant au mieux ces mêmes citoyens. Ce conférencier nous a donné son interprétation du rôle de l'information qui est, d’après ce que j'en ai compris, un complexe fait de vérités d'opinions exacerbée aujourd'hui par les clivages politiques, et les vérités de faits qui sont des constats d'application de lois par exemple. Je me permets donc de reprendre mon interprétation de ses explications en démontrant que nous nous trouvons à travers ce qui suit devant une vérité de fait qui doit être creusée et si confirmation, diffusée.

Le 8 février de cette année, la chambre sociale de la Cour a rendu en cassation un arrêt qui met en cause lourdement Pôle Emploi. Pour une affaire mais surtout une victime qui a subit un grave préjudice il y a dix longues années de cela et qui s’est retrouvée à entamer un long processus judiciaire il y a sept ans, c’est aujourd’hui une victoire qui doit faire date et entrer dans les annales et nos consciences.

Je vous invite à découvrir cette affaire judiciaire qui ne doit plus rester cachée plus longtemps sur ce site :
http://www.bfmtv.com/pole-emploi-condamne-pour-information-insuffisante-actu24797.html
Preuve que cette affaire doit être audible et lisible de tous, voici une autre approche sur ce lien :
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pole-emploi-condamne-a-bien-informer-les-chomeurs_287733.html


Enfin, vous me permettrez maintenant de parler au nom du collectif que je suis content de représenter pour vous communiquer ces dernières informations sur les combats des chômeurs et des précaires cherchant la reconnaissance par l’emploi, car il y en a une grande part d’entre eux qui cherchent sincèrement et réellement, n’en déplaise à ceux qui pensent autrement.

Nous avons besoin de vous, de votre attention, de votre ouverture d"esprit, de votre compréhension et de votre mobilisation, afin que vous nous aidiez à vous porter secours.
Faisons "Signer la pétitions" et "occupons Pôle Emploi"
http://www.mesopinions.com/Un-Vrai-Travail--un-Vrai-Salaire--Un-Revenu-pour-Vivre-Dignement-pous-Tous---petition-petitions-dd77f5c0d24a485168266f03a1076df6.html


Nous vous donnons rendez vous le 17 mars, place de la victoire à Bordeaux, à 13h pour poursuivre dans notre élan et dans celui insuflé par cette réjouissante nouvelle, le mouvement des revendications des exclus de l'emploi. C'est vrai que le samedi, les pôles emploi sont fermés mais rien ne nous empèche de nous rencontrer et de nous concerter pour donner force à nos futurs actions...!
Pierre Juillot. 

http://blogs.mediapart.fr/edition/lhonneur-du-chomeur/article/150312/lascension-dune-longue-victoire

Un Vrai Travail, un Vrai Salaire, Un Revenu pour Vivre Dignement pous Tous !

Le 27 Mars 2012, si le gouvernement et Pôle Emploi continuent à ignorer notre demande d'ouverture de négociation, nous pourrions faire appel au "conseil constitutionnel" et à la "justice" pour faire respecter nos droits !
 
 
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/preambule-de-la-constitution-du-27-octobre-1946.5077.html

En vertu des alinéas 5 et 11 du Préambule de notre Constitution, si «Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi», alors «Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler, a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence».

STOP aux diminutions d'indemnisation, aux suppressions et aux refus d'allocations;
STOP aux retards de traitement des dossiers;
STOP aux radiations/sanctions injustifiées et intempestives;
STOP aux contrôles abusifs et aux convocations multiples;
STOP à la dématérialisation des courriers qui dématérialise les chômeurs;
STOP au travail gratuit via les EMTPR et consorts;
STOP au travail obligatoire pour les allocataires du RSA;
STOP aux contrats précaires CDD, CUI, CAE CIE...
STOP à la stigmatisation des sans emploi et aux discriminations sociales !


Le gouvernement "Sarkozy" nous invite à partager le chômage au lieu de partager le travail !

Chômeurs, précaires, salariés, nous sommes tous concernés : Voilà pourquoi nous devons nous mobiliser !
Gérer l'exclusion, ce n'est pas la combattre. Précariser le salariat, ce n'est pas lutter contre le chômage.

Le développement du rapport de force qui doit nous permettre de regagner nos droits sociaux et à vivre dignement tous, dépend de chacun d’entre nous.

LE 27 MARS 2012, Faisons nous entendre !

Faisons "Signer la pétitions" et "occupons Pôle Emploi"

"la dignité d'un seul homme ne s'aperçoit pas, mais la dignité de milliers devient un combat"